dimanche 25 avril 2021
Exposition
Éclairs et flammes en ceinture
fléchée
Après Brive-La-Gaillarde en
France, Vancouver en
Colombie-Britannique,
Saint-Eustache et Joliette,
cette exposition des œuvres de
la collection de France Hervieux,
de l’Assomption s’arrêtera chez
nous à Saint-Roch-de-Richelieu
du 1er au 31 mai. La Maison de
la Culture de
Saint-Roch-de-Richelieu, est
très fière de recevoir
l’exposition Éclairs et flammes
en ceinture fléchée. Ce sont
près de 30 ceintures fléchées
qui rendent compte de leur
évolution et de leur histoire,
du 19e siècle à nos jours qui
seront présentées.
Des
panneaux informatifs relatant
les origines, les usages, les
symboliques, le déclin et la
place occupée dans le folklore
viendront compléter cette
exposition.
La ceinture fléchée
traditionnelle pouvait atteindre
4,5 mètres de longueur et de 15
à 30 centimètres de largeur. La
plus réputée de toutes, c’est la
ceinture fléchée de
l’Assomption. Elle est composée
de plusieurs séries d’éclairs
(zigzags) ou de flammes
(losanges) disposées
symétriquement de chaque côté du
centre appelé cœur. La majorité
des ceintures anciennes trouvées
sont de ce type, et leur nombre
confirme l’existence d’une
véritable industrie domestique
dans la région de l’Assomption
au 19e siècle. Elles étaient
tressées à la main et les femmes
pouvaient mettre entre 300 et
400 heures pour confectionner
une seule ceinture. Il y a 100
ans, elle valait 200 $ l’unité.
Trop dispendieuse, la ceinture
fléchée sera abandonnée au
profit des ceintures tissées au
métier.
«
Depuis 1989, je me fais un
devoir de perpétuer cette
technique artisanale. Nous
devons l’enseigner pour
transmettre cet art aux
générations futures. C’est un
savoir-faire, ce tissage aux
doigts est considéré comme un
élément du patrimoine
immatériel. » de dire
France Hervieux, artisane
flécheuse.
Les ceintures étaient longues,
car elles devaient faire deux
fois le tour de taille de
l’homme pour tenir son capot
fermé et le garder bien au chaud
durant l’hiver. Les coureurs des
bois en portaient puisqu’ils
étaient vêtus de gros manteaux.
Elles permettaient aussi de
garder le dos bien droit.
Certains ont avancé que
l’origine des ceintures
provenait de France ou de
l’Écosse. En visitant
l’exposition, vous pourrez aussi
découvrir que les Amérindiens
échangeaient des fourrures pour
avoir la ceinture fléchée
devenue également une symbolique
pour plusieurs, dont le peuple
métis, les patriotes et le
folklore québécois. Le Bonhomme
Carnaval représente aujourd’hui
son principal porte-étendard.
Merci à la Municipalité de
Saint-Roch-de-Richelieu pour son
aide financière et aux
Costumières du coin pour le prêt
du costume de patriotes.
La présidente de la Maison de la
culture de
Saint-Roch-de-Richelieu, Myriam
Arpin, espère que la population
sera au rendez-vous:
« Nous
sommes très heureux d'offrir
cette exposition unique aux
citoyens de la région. L'entrée
est toujours gratuite. C'est
donc le moment de faire un
détour par chez nous pour voir
ce que nous avons à offrir, dans
le respect bien sûr des normes
sanitaires en vigueur. »
La Maison de la culture est
située au 886, rue Saint-Pierre
à Saint-Roch-de-Richelieu.
Celle-ci sera ouverte tous les
samedis et dimanches de 13h à
16h, et les mardis et mercredi
sur rendez-vous pour les
particuliers et les groupes
scolaires (en classe bulle).
Pour de plus amples
informations, veuillez consulter
le site Web à l’adresse:
www.maisondelaculturedesaint-roch-de-richelieu.org
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