mercredi 03 février 2021
Pandémie de la
COVID-19 - La plupart des
régions de retour au palier
rouge
Accompagné du ministre de la
Santé et des Services sociaux,
Christian Dubé, et du directeur
national de santé publique,
DrHoracio Arruda, le premier
ministre du Québec, François
Legault, a annoncé le retour du
système des paliers d'alerte dès
le 8 février prochain.
Bien que les nombres de nouveaux
cas et d'hospitalisations aient
chuté, la prudence est encore de
mise alors que la vaccination
est retardée en raison du manque
de doses et que des cas de
nouveaux variants font leur
apparition au Canada. C'est la
raison pour laquelle, sauf
quelques exceptions, l'ensemble
du Québec sera de retour en zone
rouge.
Retour des paliers d'alerte
Les seules régions qui
basculeront en zone orange à
partir du 8 février sont les
suivantes :
Gaspésie et Îles-de-la-Madeleine
Bas-Saint-Laurent
Saguenay-Lac-Saint-Jean
Abitibi-Témiscamingue
Nord-du-Québec
Côte-Nord
Toutes les autres régions du
Québec seront au palier rouge.
Le premier ministre s'est montré
ferme à savoir qu'aucune autre
mesure d'assouplissement ni
aucun changement aux paliers
d'alerte régionaux ne seront
apportés avant le 22 février.
« On
doit tous rester extrêmement
prudents. Cet automne, il y a
des gens qui pensaient que leur
région était intouchable, mais
plusieurs régions ont été
frappées. Le virus est vicieux
et ça ne prend pas grand-chose
pour que ça reparte. Si on veut
que d'autres régions passent à
l'orange et si on ne veut pas
que des régions repassent au
rouge, on doit respecter toutes
les règles, tout le temps »,
a déclaré le premier ministre,
exhortant les Québécois à
continuer de respecter les
mesures et consignes sanitaires.
Ajustements apportés en zones
rouge et orange
Pour une durée supplémentaire
minimale de deux semaines, soit
du 8 au 21 février
inclusivement, la plupart des
mesures en place et ayant
démontré leur efficacité
demeurent en vigueur :
- En zone rouge, couvre-feu en
vigueur de 20 h à 5 h ; en zone
orange, de 21 h 30 à 5 h ;
- Rassemblements dans les
domiciles privés et sur les
terrains privés interdits ;
- Activités organisées dans un
lieu public interdites, à
l'exception des funérailles à 25
personnes maximum ;
- Fermeture des bars ;
- Télétravail obligatoire pour
tous ;
- Secteurs manufacturier et de
la construction : diminution des
activités et poursuite
uniquement de celles qui sont
nécessaires à l'exécution de
leurs engagements ;
- Maintien des mesures dans les
écoles primaires et secondaires.
Des allègements seront toutefois
apportés à certaines mesures en
vigueur afin de favoriser une
reprise graduelle de l'activité
économique et de la vie sociale,
toujours dans un contexte
rigoureusement balisé et encadré
:
- Réouverture des commerces non
prioritaires, y compris ceux de
soins personnels et
esthétiques ;
- Réouverture des centres
commerciaux, avec supervision
adéquate des aires communes pour
éviter tout rassemblement et
flânage ;
- Réouverture des bibliothèques,
avec port du masque de
procédure et respect des mesures
sanitaires ;
- Réouverture des musées, avec
port du masque de procédure et
respect des mesures sanitaires ;
- Révision de la limite
d'accueil dans les lieux de
culte en zone orange à 25
personnes et maintien de la
limite de 10 personnes en zone
rouge ;
- Reprise des activités
extérieures rassemblant un
groupe de quatre personnes
maximum en zone rouge et de huit
personnes maximum en zone
orange.
En zone orange seulement,
certains ajustements
supplémentaires seront apportés
:
- Réouverture des restaurants,
en accueillant un maximum de
deux adultes par table. Les
adultes peuvent être accompagnés
de leurs enfants d'âge mineur. À
l'exception de la restauration
rapide, la réservation sera
obligatoire. Les restaurants
devront tenir un registre de
leur clientèle et les clients
devront montrer une preuve de
résidence dans la région où se
trouve le restaurant ;
- Réouverture des cinémas et des
salles de spectacle avec places
assignées qui pourront
accueillir la clientèle avec
port du masque de procédure et
respect des mesures sanitaires.
Ces réouvertures entreront en
vigueur le 26 février, à la
demande du milieu ;
- Réouverture des gyms pour des
entraînements individuels, avec
restriction de la capacité. Les
activités de groupe seront
toutefois interdites ;
- Réouverture des salles à
manger dans les résidences pour
personnes âgées.
La mise à jour des guides de la
CNESST sur les mesures
sanitaires en vigueur dans les
différents secteurs concernés
seront mis en ligne sur
Québec.ca/coronavirus d'ici le 8
février.
Présence sur les campus
d'enseignement supérieur
D'autres assouplissements
viendront permettre le retour
partiel des étudiants sur les
campus collégiaux et
universitaires après le 8
février. Les assouplissements ne
seront pas les mêmes en zone
rouge et en zone orange. Les
détails de ces nouvelles mesures
seront annoncés dans les
prochains jours.
« Malheureusement, on ne sait
pas ce que l'avenir nous
réserve. On ne sait pas combien
de vaccins on va recevoir dans
les prochaines semaines ni la
vitesse à laquelle les nouveaux
variants vont s'implanter au
Québec. Ce qu'on sait par
contre, c'est que notre bataille
contre le virus n'est pas
terminée. Nous devons tous
continuer nos efforts, nous
serrer les coudes pour sauver le
plus de vies possible, pour
soulager nos hôpitaux et pour
soigner toutes les personnes qui
ont le cancer ou qui ont besoin
d'une opération. Oui, on s'en va
dans la bonne direction, mais il
faut rester très prudents et
assouplir les mesures de façon
graduelle. » -
François Legault, premier
ministre du Québec
« L'allègement de certaines
mesures fera du bien à plusieurs
personnes et permettra la
reprise de certains secteurs qui
avaient dû cesser temporairement
leurs activités. Toutefois, la
situation demeure précaire dans
le réseau de la santé. Il faut
être prudents afin de ne pas
causer de remontée des cas,
après tous les efforts des
dernières semaines. C'est
pourquoi nous devons y aller
graduellement : notre priorité
est de nous assurer que les
activités puissent reprendre
dans les conditions les plus
sécuritaires possibles pour
tous. » - Christian
Dubé, ministre de la Santé et
des Services sociaux. |