jeudi 04 février 2021
Pratique de la
motoneige : La pérennité passe
par le respect
Longueuil, 4 février 2021 –
La Fédération des clubs de
motoneigistes du Québec (FCMQ)
et l’Union des producteurs
agricoles (UPA), dans le cadre
du mois de la motoneige et de
l’environnement, rappellent aux
centaines de milliers de
Québécois qui pratiquent ce
loisir extraordinaire
l’importance d’adopter des
pratiques respectueuses, et que
la circulation non autorisée
hors sentiers empiétant sur des
terrains privés enfreint les
ententes à l’amiable convenues
entre les clubs de motoneigistes
et les producteurs agricoles.
Même si la très grande majorité
de motoneigistes adopte une
conduite responsable, il n’en
demeure pas moins que quelques
personnes non respectueuses des
conventions donnent très
mauvaise presse aux autres
adeptes.
« La motoneige est un fleuron au
Québec, en bonne partie grâce à
la générosité de dizaines de
milliers de propriétaires
fonciers qui octroient
gratuitement des droits de
passage à leurs clubs de
motoneigistes locaux. La
générosité et la tolérance de
ces propriétaires sont toutefois
mises à l’épreuve lorsque
certains motoneigistes
choisissent de circuler comme
bon leur semble sur leurs
terres. Ce comportement doit
cesser », a déclaré
le président de la FCMQ, Réal
Camiré.
« Les
agriculteurs qui accordent un
droit de passage sur leurs
terres le font pour rendre
service à la communauté. Ils
contribuent aussi, du même coup,
au développement économique de
la collectivité. Le fait que de
plus en plus de motoneigistes ne
respectent pas les sentiers et
circulent sur les terres sans
autorisation pourrait toutefois
compromettre leur bonne relation
avec les clubs de motoneiges, ce
qui rendrait beaucoup plus
difficile la pratique de ce
loisir. J’en appelle donc au
civisme de tous les
motoneigistes en leur demandant
de respecter les sentiers »,
a complété le président général
de l’UPA, Marcel Groleau.
Rappelons que 50 % des 33 000
kilomètres de sentiers au Québec
sont situés sur des terres
privées appartenant très souvent
à des producteurs agricoles et
forestiers. Le passage de
motoneiges sur les terres
agricoles nuit à la production
de nombreuses récoltes, car une
neige compactée perd sa qualité
isolante et entraîne un gel au
sol qui nuit à la végétation et
aux cultures (blé, luzerne,
bleuets, sapins, arbres, etc.),
et les producteurs acceptent
malgré tout cette conséquence
sur les sentiers. Cependant les
comportements non respectueux de
certains motoneigistes, tels que
la circulation hors sentier, les
équipements abîmés (broches,
barrières, machinerie, cadenas,
etc.) et les déchets mettent à
rude épreuve la bonne entente
avec les producteurs.
Les dommages ne sont pas les
seuls enjeux liés à la
circulation délinquante hors
sentiers sur les terres privées.
Il y a aussi celui de la
sécurité. Les sentiers balisés
assurent aux motoneigistes que
le passage est sécuritaire. Ceux
qui choisissent de quitter le
sentier s’exposent donc à
plusieurs dangers cachés sous la
neige, comme des dénivelés, des
amas de roches ou des surfaces
d’eau non gelées.
« La
FCMQ et l’UPA donc les adeptes
de la motoneige à adopter des
pratiques respectueuses, à faire
preuve de civisme et à
abandonner les comportements
nuisibles. En appliquant les
bonnes pratiques, nous limitons
les effets négatifs sur le
milieu naturel », ont
conclu Réal Camiré et Marcel
Groleau.
Les agriculteurs et les
motoneigistes ont à coeur
l’intendance des milieux
naturels et la cohabitation
harmonieuse. Rester dans les
sentiers c’est réduire l’impact
sur la végétation et sur les
animaux. Disposer adéquatement
des déchets c’est assurer un
environnement sain et
sécuritaire pour les cultures et
les animaux. Respecter les
silencieux originaux sur les
motoneiges c’est diminuer la
perturbation aux animaux ainsi
qu’aux riverains. Une motoneige
bien entretenue et utilisant les
nouvelles technologies réduit
les impacts sur la faune et la
flore.
Source :
Fédération des clubs de
motoneigistes du Québec |