mercredi 10 février 2021
Ouverture
de la cantine éphémère Le Canard
échevelé
Nouveau défi
de Yannick Duchesneau
Par Annie Bourque,
mercredi 10 février 2021
La pandémie a provoqué une
véritable hémorragie chez les
restaurateurs de notre région et
du Québec qui luttent âprement
pour leur suivie. C’est le cas
de la Taverne du Pont, une
véritable institution qui existe
depuis 50 ans, sur le chemin
des Patriotes à Sorel-Tracy.
Propriétaire depuis 7 ans de
l’entreprise fondée par son
oncle, Yannick Duchesneau
raconte que la situation est
très difficile en ce moment au
plan financier. Son restaurant,
reconnu auparavant pour son
délicieux Fish and Chips, a été
en opération seulement 5 mois au
cours de la dernière année.
Toutefois, pas question de
rendre les armes. Sa fibre
entrepreneuriale l’incite à
rester debout et de visualiser
un avenir prometteur. Pandémie
ou pas.
L’homme de 46 ans s’est posé
de nombreuses questions au cours
des derniers mois.
«
Est-ce que vais regarder
l’entreprise familiale mourir ou
bien, j’utilise les équipements
de la taverne pour lancer un
nouveau projet ? »,
raconte-t-il, mardi, lors d’une
entrevue avec le
SorelTracy-Magazine.
Peu à peu, l’ancien
propriétaire de différents
établissements dont le
restaurant La Gueule de Bois
(devenu le bar à tapas le
Forestier) et le Pub O’Callaghan's
(2004-2011), a eu l’idée de
concocter un nouveau menu.
On y retrouve entre autres
des Fish and Chip à la
perchaude, du riz frit au
canard, des burgers de wapiti,
un tartare de canard aux
bleuets, un pogo du sanglier et
des poutines de canard confit.
« J’ai
réalisé que j’avais beaucoup de
canard sur mon menu,
ajoute-t-il, et alors je me suis
dit que la Cantine éphémère
pourrait s’appeler le Canard
échevelé, ça fait comique. »
Ce nouveau projet lui permettra
peut-être de prendre un second
souffle.
« J’ai étudié durant un an et
demi à l’école hôtelière de la
Montérégie et je veux mettre à
profit les connaissances que
j’ai acquises en cuisine »,
ajoute celui qui travaille comme
chaudronnier dans les
raffineries, aciéries.
L’homme de 46 ans est
visiblement passionné par la
cuisine.
« Je fais moi-même ma sauce
au vin rouge à partir d’oignons,
ail, carottes qui accompagne
entre autres la poutine au
canard. »
Enfin, les Sorelois ne se
retrouveront pas trop dépaysés
jeudi midi lors de l’ouverture,
le 11 février. Tous pourront
goûter à sa gibelotte au canard
et au bacon.
Miam!
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