jeudi 17 juin 2021
Motion du Bloc Québécois adoptée
Le Québec est
une nation française
Sorel-Tracy, le 17 juin 2021 –
«La
Chambre des communes prend acte
par ce vote historique que le
Québec inscrira dans la
Constitution que les Québécoises
et les Québécois forment une
nation dont la seule langue
officielle et commune est le
français. Ce constat des élus
fédéraux devra désormais dicter
les décisions du gouvernement
canadien, qui devra respecter le
droit légitime du Québec d’être
maître d’oeuvre de ses
politiques nationales, entre
autres en matière linguistique
et dans ses choix de société »,
a déclaré le chef du Bloc
Québécois, Yves-François
Blanchet.
L’immense majorité de la Chambre
des communes a voté en faveur de
cette motion présentée par M.
Blanchet :
« Que cette Chambre convienne
que l’article 45 de la Loi
constitutionnelle de 1982
confère au Québec et aux
provinces la compétence
exclusive pour modifier leurs
constitutions respectives; et
prenne acte de la volonté du
Québec d’inscrire dans sa
constitution que les Québécoises
et les Québécois forment une
nation, que le français est la
seule langue officielle du
Québec et qu’il est aussi la
langue commune de la nation
québécoise ».
Seuls deux élus s’y sont
opposés. Par contre, 29 députés
libéraux se sont abstenus de
voter, dont 11 provenant du
Québec. Le discours de M.
Trudeau en faveur de la motion
ne semble pas avoir rallier une
partie de son caucus.
Louis Plamondon, député de
Bécancour – Nicolet - Saurel, a
salué le vote de la part de tous
les partis fédéraux confirmant
la légitimité de la démarche
d’affirmation entreprise par le
Québec dans le cadre de l’étude
de son projet de loi 96.
« Le
Québec n’avait évidemment pas
besoin de l’aval du Parlement
canadien pour former une nation
francophone et pour le
proclamer. Mais l’Assemblée
nationale du Québec a
aujourd’hui davantage les
coudées franches pour mettre en
place des lois qui correspondent
aux choix démocratiques de la
nation québécoise et à ses
consensus. Le fédéral, de son
côté, devra en toute logique
s’abstenir de contester,
participer à une contestation ou
remettre en question les choix
légitimes de la nation
québécoise et de son Assemblée
nationale », a conclu
M. Plamondon.
Source :
bureau du député Louis Plamondon |