samedi 19 juin 2021

Fini les lits à deux étages pour les travailleurs immigrants


Dorénavant, les travailleurs immigrants de l’étranger ne dormiront plus dans des lits superposés. Crédit Photo: ShutterStock


Par Annie Bourque, samedi 19 juin 2021

Le reportage de nos collègues de Radio-Canada concernant les travailleurs immigrants étrangers accueillis dans des logements exigus et décorés de moisissure dans la région de Drummondville, provoque des changements importants améliorant leur hébergement.
https://www.youtube.com/watch?v=EDiSvVAsh3k

« Nous avons décidé d’acheter une nouvelle maison pour pouvoir distancier les travailleurs afin de respecter les normes en vigueur », a expliqué Michel Deschênes, co-propriétaire de la Ferme des Ormes, dans une entrevue à « Ça pousse chez nous » sur les ondes de CJSO. https://www.youtube.com/watch?v=mTZSRrtUFM8

Au lieu d’être 8 dans une même maison, ils seront dorénavant 4 dans un seul endroit. Fini donc les lits superposés. « Cela va leur permettre d’être plus confortables et je pense qu’un employé heureux va mieux travailler », ajoute M. Deschênes.

De son côté, Sylvain Lavoie de la Ferme Jean-Yves Gamelin précise avoir loué une grande maison à Pierreville pouvant accueillir 4 travailleurs immigrants du Guatémala sur 11.

Enfin, Les 7 autres Guatémaltèques sont localisés dans deux autres maisons situées aux environs de la ferme. « Chose exceptionnelle, hier, (jeudi), nos travailleurs ont utilisé mon téléphone et effectué une visite virtuelle montrant leur logement aux fonctionnaires», ajoute M. Lavoie.

Jeudi, le 16 juin, tous les 11 travailleurs venaient de terminer leur quarantaine et pouvaient donc être à l’œuvre aux champs. Entretemps, M. Lavoie a reçu une visite surprise d’employés de la firme de Garda World qui ont pris la peine d’inspecter si les Guatémaltèques respectaient bel et bien leur période de 15 jours d’attente. « Du jamais vu pour nous », confie M. Lavoie.

Les producteurs de petits fruits à qui nous avons parlé sont très favorables pour offrir de bonnes conditions d’hébergement. « Sans eux, confie Sylvain Lavoie, on n’existerait pas. »

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