jeudi 18 mars 2021
Négociations du secteur public
Les profs du
Syndicat des Enseignantes et des
Enseignants du Cégep de
Sorel-Tracy (SEECST) en grève le
30 mars
Sorel-Tracy, le 18 mars 2021
– Devant l’impasse des
négociations du secteur public
et le cadre financier inflexible
décrété unilatéralement par le
gouvernement le SEECST annonce
la tenue d’une journée de grève
le mardi 30 mars prochain.
Un cri du coeur pour la
négociation
Plus qu’un moyen de pression, la
présidente] de la Fédération des
Enseignantes et des Enseignants
de Cégep (FEC-CSQ), Lucie Piché
réitère que cette annonce de
grève est un cri du coeur en
faveur d’une négociation qui
permettrait d’octroyer une
meilleure reconnaissance de
notre travail enseignant et, en
bout de piste, d’offrir de
meilleurs services aux
étudiants.
«
Les solutions que nous proposons
face à la surcharge et au manque
de ressources vécus au quotidien
dans nos cégeps se butent depuis
un an aux fins de non-recevoir
du Conseil du trésor aux tables
de négociation. Ce n’est pas de
gaieté de coeur que nos membres
font le choix de la grève. Il
est de notre devoir de dénoncer
le refus du gouvernement Legault
d’octroyer des ressources
supplémentaires afin de soutenir
des professeurs de cégep à bout
de souffle et d'éviter que les
services à la population ne
s’engouffrent dans un cul-de-sac
», dénonce Mme Piché.
« À
l’aube du budget du 25 mars,
nous lançons un appel à une
relance économique qui saura
enfin reconnaître à leur juste
valeur de nos emplois. La balle
est maintenant dans le amp du
gouvernement. Ses promesses
électorales d’améliorer les
services à la population doivent
se concrétiser aux tables de
négociation. Le sous-financement
chronique des cégeps de région
comme le nôtre et la longue
détérioration des conditions de
travail depuis les années 90,
affectent négativement
l’ensemble de la communauté
collégiale du cégep de
Sorel-Tracy. Ça nous concerne
tous, les étudiants comme le
personnel de première ligne. Il
faut que ça change maintenant! »,
ajoute Louis-Philippe Paulet.
Cet exercice de la grève
s’inscrit dans la foulée du
mandat voté en février dernier
par les membres de la CSQ. Ce
mandat peut aller jusqu’à
l’équivalent de cinq jours de
grève s’il n’y a pas de
déblocage des offres
gouvernementales dans le cadre
de la négociation. |