mardi 23 mars 2021
Négociations du secteur public
Le Syndicat
des professionnelles et
professionnels du Cégep de
Sorel-Tracy en grève le 30 mars
Par :
Syndicat des
professionnelles et
professionnels du Cégep de
Sorel-Tracy
Devant l’impasse des
négociations du secteur public
et le cadre financier inflexible
décrété unilatéralement par le
gouvernement, le Syndicat des
professionnelles et
professionnels du Cégep de
Sorel-Tracy annonce la tenue
d’une journée de grève le mardi
30 mars prochain.
Un cri du coeur pour la
négociation
Plus qu’un moyen de pression, la
co-présidente du Syndicat des
professionnelles et
professionnels du Cégep de
Sorel-Tracy, Caroline Desfossés,
réitère que cette annonce de
grève est un cri du coeur en
faveur d’une négociation qui
permettrait d’octroyer une
meilleure reconnaissance des
emplois professionnels occupés
en majorité par des femmes et en
bout de piste, d’offrir de
meilleurs services aux étudiants
et d’assurer la qualité de la
formation collégiale.
« En
début de pandémie, soit en mars
2020, nous avons proposé au
gouvernement de prolonger notre
convention collective actuelle
le temps de régler la pandémie
et le gouvernement a refusé
prétextant vouloir s’entendre
rapidement », déclare
la co-présidente.
« Les
solutions que nous proposons
face à la surcharge, à la
désertion, au manque de
ressources et autres problèmes
structurels vécus au quotidien
dans nos cégeps se butent depuis
plus d’un an aux fins de
non-recevoir du Conseil du
trésor aux tables de
négociation. Ce n’est pas de
gaieté de coeur que nos membres
font le choix de la grève. Il
est de notre devoir de dénoncer
le refus du gouvernement Legault
d’octroyer des ressources
supplémentaires afin de soutenir
le personnel à bout de souffle
et d'éviter que les services à
la population ne continuent à se
détériorer », dénonce
la co-présidente.
« À
l’aube du budget du 25 mars,
nous lançons un appel à une
relance économique féministe qui
saura enfin reconnaître à leur
juste valeur des emplois occupés
par une majorité de femmes qui
prennent soin du monde chaque
jour dans les établissements
scolaires, les établissements de
santé et dans les cégeps. La
balle est maintenant dans le
camp du gouvernement. Ses
promesses électorales
d’améliorer les services à la
population doivent se
concrétiser aux tables de
négociation. Les conditions de
travail au Cégep de Sorel-Tracy,
ça nous concerne tous, et il
faut que ça change maintenant! »,
conclut Caroline Desfossés.
Cet exercice de la grève
s’inscrit dans la foulée du
mandat voté en février dernier
par les membres de la CSQ. Ce
mandat peut aller jusqu’à
l’équivalent de cinq jours de
grève s’il n’y a pas de
déblocage des offres
gouvernementales dans le cadre
de la négociation.
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