Fermeture temporaire de QIT Fer et Titane
« C’est une très mauvaise nouvelle. Il faut maintenant se concentrer sur l’avenir et s’assurer d’être les meilleurs lors de la reprise économique » - Sylvain Simard

Le député de Richelieu à l’Assemblée nationale, Sylvain Simard, est préoccupé par la décision de QIT Fer et Titane d’interrompre ses activités du 12 juillet au 8 septembre. Même si la fermeture annoncée n’est que temporaire et qu’il était prévisible que l’économie locale soit frappée tôt ou tard par le ralentissement économique mondial, monsieur Simard n’hésite pas à parler d’une très mauvaise nouvelle qui aura un impact non seulement sur les travailleurs et les travailleuses de QIT mais aussi sur ceux et celles des nombreuses firmes qui ont des contrats avec l’entreprise.

« Le président de QIT, Jean-François Turgeon, m’a rejoint il y a quelques semaines pour me saisir des difficultés de la compagnie, des difficultés pouvant mener à une interruption de ses activités. Je lui ai dit que je comprenais la situation en insistant toutefois beaucoup sur l’importance d’un engagement ferme en matière de reprise des opérations. Le communiqué émis aujourd’hui parle de deux mois francs de fermeture. Les travailleurs qui traversent ce moment difficile seront rassurés par la volonté de l’entreprise de reprendre ses activités début septembre et de poursuivre son développement. Je souhaite également que les entreprises en sous-traitance trouvent des façons de s’adapter à cette situation dans le meilleur intérêt de leurs employés et qu’elles reçoivent pour ce faire l’appui d’Emploi-Québec. Cela certes demande des sacrifices de la part des travailleurs et de toute la région mais c’est sans doute le prix à payer pour nous assurer que cette entreprise continue d’ être le fer de lance de notre développement régional. Le choix de suspendre les activités plutôt que de mettre à pied des centaines de travailleurs parmi les plus jeunes garantit dans les circonstances à la région une utilisation optimale de ses ressources humaines. »

« Il est évident que le gouvernement du Québec, autant par ses ministères que par les grandes sociétés d’état dont Hydro-Québec, se doit d’accompagner pleinement l’entreprise et les travailleurs de façon à ce que nous puissions en sortir plus forts et mieux préparés pour la suite des choses. Je demeure confiant que la politique de recherche et de développement de QIT qui a notamment donné naissance au procédé UGS et au traitement du minerai de Madagascar à Sorel-Tracy devrait permettre à l’entreprise et à la région d’être très compétitifs sur la scène mondiale lors de la reprise économique » a conclu monsieur Simard.

Sylvain Rochon