Avec la contribution financière d'Emploi-Québec, soucieux de la génération
montante et de préserver les jeunes talents de sa communauté, se sont plus de 55
participants provenant de La Table de concertation jeunesse du Bas-Richelieu du
Carrefour Jeunesse Emploi du Bas-Richelieu et la Chambre de commerce et
d'industrie Sorel-Tracy métropolitain qui ont assisté
a cette
journée formation et de réflexion sur le sujet de la génération Y.
Alors que la concurrence mondiale est de plus en plus féroce, 75 % des entreprises
du Québec disent avoir du mal à attirer ou retenir les meilleurs talents.
Les jeunes de la génération Y, les 18 à 30 ans, sont très courtisés et plusieurs
entreprises n'hésitent pas à dérouler le tapis rouge pour séduire les meilleurs
sans grands résultats.
En effet, les jeunes d'aujourd'hui qui ont vu leurs parents sacrifier leur famille
et leur santé pour ensuite se faire brutalement congédier négocient ferme et se
comportent en véritables agents libres du marché de l'emploi. Équilibre
travail - vie personnelle, rôle du superviseur, développement de carrière, les
attentes de la nouvelle génération de travailleurs ont bien changé.
Chaque participant s'est vu offrir un exemplaire du livre, qui est aussi
disponible en librairie, accompagné de deux entrevues audio exclusives de 30
minutes avec Kazimir Olechnowicz, Président-directeur général chez CIMA+ et Pierre
Marc Tremblay, Président et Chef de la direction chez Pacini dans lesquelles ils
dévoilent leurs secrets pour susciter engagement et passion chez leurs employés.
Stéphane Simard, qui est l'auteur du best-seller finaliste du Prix du
livre d'affaires 2008, Génération Y : Attirer, motiver et conserver les jeunes
talents, mentionnait qu'avec ses
interventions, il donnait des outils concrets afin d'attirer des jeunes talents et
de les garder motivés, à l'intérieur de nos entreprises. «
Les jeunes ont des attentes différentes au travail que les employeurs n'arrivent
pas à aller chercher, parce que les attentes changent. Les différences sont plus
individuelles que générationnelles, alors il faut comprendre l'individu, et c'est
à ce niveau que je travaille.»
La question des syndicats a aussi été abordée. « Le
syndicat devra se redéfinir aussi, parce que le syndicat est là pour défendre les
intérêts des travailleurs, mais à partir du moment que l'entreprise n'est plus
méchante et qu'elle veut séduire tout le monde et qu'elle est à l'écoute,
qu'est-ce qui reste à défendre ? Ils devront s'adapter. Tout change vite, les
entreprises cherchent beaucoup de flexibilité, ils ont beaucoup de nouvelles
technologies et ces jeunes-là sont excellents là-dedans, car ils sont habitués aux
changements et aux nouveaux outils technologiques. »
Toujours selon M. Simard, les jeunes ont beaucoup plus le choix, et sont moins
attachés. La quantité ou la qualité des défis qu'offriront les entreprises
décideront si ces jeunes employés resteront fidèles à l'entreprise ou iront voir
ailleurs après un certain temps.