mercredi 20 mai 2009
« Je mets au défi n’importe qui de me
trouver un argument de nature économique contre la
souveraineté qu’on ne puisse pas démolir en dix secondes. »
- Jean-Martin Aussant
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Le député de
Richelieu, Sylvain Simard, a remercié son
collègue en lui remettant le magnifique ouvrage
Cent îles, mille paysages du photographe
sorelois Philippe Manning |
Le député de Nicolet-Yamaska, Jean-Martin
Aussant, était l’invité du Parti Québécois de Richelieu
hier. Prenant la parole dans le cadre d’un souper du Club
des 400 de la circonscription, celui qui a une formation
d’actuaire et d’économiste a surtout insisté sur les motifs
économiques de faire la souveraineté.
« Je mets au défi
n’importe qui de me trouver un argument de nature économique
contre notre projet national qu’on ne puisse pas démolir en
dix secondes. Je ne m’en suis jamais fait servir et je n’en
ai jamais entendus. J’attends avec impatience un peu de
stimulation intellectuelle de la part des adversaires »
a lancé à la blague le successeur de Michel Morin.
Confiant d'être souverainiste pour des raisons d’abord
identitaires, Jean-Martin Aussant n’en croit pas moins qu’un
Québec indépendant se sortirait mieux de la crise.
« Confier la moitié de nos impôts à
Ottawa, c’est nous condamner à affecter la majeure partie
des impôts qu’on gère nous-mêmes à l’éducation et à la santé
et à abandonner nos marges de manœuvre au fédéral qui les
utilise pour stimuler l’industrie automobile et celle des
sables bitumineux. On ne peut pas faire un plus mauvais
calcul et contribuer à une dynamique allant plus à
l’encontre de nos intérêts. »
Jean-Martin Aussant qui s’adressait hier à un auditoire
composé essentiellement de gens convaincus de la
souveraineté s’applique dans sa propre circonscription et
dans les tournées qu’on lui assigne à prêcher devant des
Québécois et des Québécoises encore à convaincre persuadé
qu’il est que la question nationale se posera à nouveau
bientôt et qu’il faut d’ici là élargir nos bases.
Alors que les Libéraux tergiversent sur les questions
d’éthique, le député Aussant salue l’œuvre de René Lévesque
et du premier gouvernement du Parti Québécois en matière
d’assainissement des mœurs politiques. La moindre apparence
de conflit d’intérêt chez un parlementaire est pour
Jean-Martin Aussant intolérable.
Sylvain Rochon |