Martine Angers, infirmière clinicienne et agente de
promotion et prévention, soulignait également le lancement
d'un napperon « Un choix Seins » qui sera distribué dans les
cafétérias afin de promouvoir le Programme Québécois de
dépistage du cancer du sein.
La promotion du programme fonctionne bien dans Pierre-De
Saurel, puisqu'avec la collaboration de la clinique de
Radiologie (Dr Charland et son équipe), ils ont atteint l'an
dernier, un pourcentage de participation de 62 % tandis que
le programme vise 70 % de participation des femmes de 50 à
69 ans. « Il est important de
continuer à travailler en collaboration afin de se
rapprocher du pourcentage visé par le PQDCS. »,
mentionnait madame Angers.
Toutes les femmes qui atteignent l'âge de 50 ans,
reçoivent une lettre, de l'organisme, expliquant qu'à partir
de maintenant elles font partie du programme de dépistage,
tout en suggérant fortement de venir passer une
mammographie. La plus grande proportion de cas au niveau du
cancer du sein, se situe justement pour les femmes entre 50
et 69 ans.
Madame Angers rappelle que plus le diagnostic est pris
tôt, moins c'est dangereux, et plus ça se traite bien !
Accompagné de Johnanne St-Germain, secrétaire à la
clinique radiologique Sorel-Tracy, Martine Angers nous
présentait le MÉMO-MAMO, un aide-mémoire (en forme de
breloque) créé dans le but d'encourager la mammographie de
routine auprès des femmes. C'est d'ailleurs, l'humoriste
Lise Dion qui s'est associé à la Société canadienne du
cancer pour en faire la promotion.
Pour cinq dollars, on peut se procurer chez Jean Coutu le
«Mémo-mamo». L'argent recueilli par la vente du «Mémo-mamo»
servira directement à financer les multiples programmes et
services de la Société canadienne du cancer. Les boules que
l'on retrouve sur le «Mémo-mamo», représentent la taille des
différents types de cancer détectés, si l'examen s'avère
positif.
Une femme sur neuf risque d'être atteinte du cancer du
sein au cours de sa vie.