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Jeudi 30 Décembre, 2021
Ça court mal avec un 3e bras !
Ma blonde ne veut plus regarder les nouvelles.
La réaction des coureurs ne ment pas.
L’hiver, le froid, la noirceur et cette maudite pandémie qui n’en finit plus.
J’ai reçu ma 3e dose. J’ai obéi, en espérant que j’ai posé le bon geste. Je ne sais plus.
Je me demande s’il me poussera un 3e bras ou une 3e jambe !
Le moral de la troupe est à plat. La période des festivités aussi. On a beau vouloir se tourner vers les Canadiens de Montréal, c’est l’hécatombe. Eux aussi ont perdu le contrôle.
Il y a des adeptes de la course à pied qui me font part de leurs sentiments. Ils n’arrivent plus à retrouver l’enthousiasme et la frénésie d’antan. Faut croire qu’ils se posent trop de questions et qu’ils n’arrivent plus à trouver les réponses.
On nage vraiment dans un monde inhabituel.
De mon côté, j’essaie de faire fi de tout ce qui survient autour de moi et de rester concentré sur mes vieilles habitudes, sans subir l’influence du monde extérieur. C’est difficile. J’ai besoin de toute ma petite monnaie pour y arriver.
JE SUIS HUMAIN
Je ne suis pas exceptionnel. Affecté, la motivation en a mangé tout un coup.
Avec ma blessure, j’ai dû ralentir et diminuer mes distances mais je ne parviens pas à revenir au rythme de jadis. Le fait d’entendre ou de lire des expériences semblables vécues ici et là n’est rien pour repartir la machine.
Je me contente de ne pas abandonner et je m’étonne d’écrire un tel commentaire, moi qui n’a jamais manqué d’essence dans le réservoir. Je suis humain après tout.
On ne doit pas porter des œillères. Il faut faire face à la situation et conjuguer avec le déroulement actuel de la vie. L’espoir est devenu l’unique façon de nous convaincre qu’il y aura de l’amélioration. On doit prendre les moyens pour éviter d’être enseveli par les mauvaises nouvelles.
Télé, radio, journaux, médias sociaux, le sujet est le même, guidé par une morosité qui se fait vraiment sentir.
PAS LE CHOIX
Se concentrer sur la base s’avère incontournable.
Peu importe ce que l’on peut entendre, ce que l’on peut lire, on doit continuer à courir pour nous garder en vie.
À l’aube d’une nouvelle année, profitons-en pour provoquer cette relance qui pourrait nous conduire vers des jours meilleurs.
Notre monde a changé, nos habitudes ont été affectées, nos visions, nos pensées sérieusement ébranlées. C’est le temps de lever la tête, de se frapper dans les mains et de s’élancer.
Nous n’avons pas véritablement le choix.
Je vous souhaite une belle Année ponctuée de plusieurs courses, guidées par la santé.