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par Jean Doyon

 

Ti-Guy Caplette n'est plus !

30 avril 2012 - Le légendaire préposé à l'équipement des Éperviers de Sorel, des Riverains, des Royaux, du Mission et d'une multitude d'autres formations de hockey majeures de la région de Sorel, Guy Caplette, est décédé des suites d'un cancer, dimanche 29 avril 2012 à l'âge de 65 ans.

D'ailleurs, depuis quelques heures, le STM reçoit des témoignages d'un peu partout au Québec. En 2010, il avait été victime d'un accident, alors qu'il s'était fait heurter par une voiture, ce qui l'a passablement ralenti. Il avait alors, quitté le Mission pour se rétablir, mais n'a plus jamais été en mesure de revenir.

Malgré un sérieux problème d'élocution, plusieurs joueurs et plusieurs personnes le comprenaient très bien.  Retraité de la ville de Sorel (Voirie), Guy était un travailleur dévoué, fidèle, et infatigable.

Daniel Lequin avait d'ailleurs écrit : « Avec son éternel cigare, Guy a vécu des moments inoubliables dans l'histoire du hockey à Sorel-Tracy. Lui aussi a été témoin des péripéties de l'ex-gérant général des Éperviers, le coloré Rodrigue Lemoyne. »

John Paris, qui habite aux USA, vient de nous envoyer ces quelques lignes. « À l'époque des Riverains, Ti-Guy m'avait sorti d'une bagarre dans un amphithéâtre, alors que je me faisais bombarder d'injures. Il me disait "N’écoute pas ça, té un grand coach, n’embarque pas dans ça !" J'ai été surpris et je suis resté tranquille ensuite. Je revois Ti Guy en train de m'expliquer comment il voulait que je place mon équipement a mon arrivée à Sorel. Mais, il ne voulait pas qu'on y touche, c'était sa responsabilité. J'ai plein de bons souvenirs avec lui, je pense qu'il m'avait pris sous son aile, et je lui serais toujours reconnaissent envers lui, merci Ti Guy! », John Paris

Jacques Sévigny, secrétaire du Panthéon des sports, écrit : « C'est avec beaucoup de tristesse que nous apprenons le décès d'un de nos intronisés. »

Gilles Péloquin de Sherbrooke : « Je suis peiné ce soir d'apprendre son décès.  Je me rappellerai de lui surtout à mes débuts de 1969 à 1972 avec les défunts Éperviers et surtout comment il avait été le souffre douleur de Me Lemoyne.  Un homme passionné pour son travail et pour ses boys (les joueurs).  Et en 43 ans, n'a jamais manqué de venir me saluer même avec le Wild cette saison, et prendre le temps de discuter quelques minutes avec moi.  Un grand coeur !» 3

Stéphane Valois, maintenant résident de Sept-Îles, et qui fut entraineur des Riverains, écrit : « Quelle tristesse ! Ti-Guy était plus qu'un préposé, il était nos oreilles et nos yeux dans le vestiaire, surtout quand les choses n'allaient pas rondement. Quand un joueur avait un problème, il venait nous le dire, on pouvait donc régler ça rapidement, dans le meilleur des deux mondes. C'était un professionnel ! Il va rejoindre Mario Deguise et Andy Lalande !»

Toutes les information nécrologiques ici

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