La dure vie
d’automobiliste – une question
de point de vue…
Mercredi 15
septembre 2010
Ça me fait
toujours sourire quand j’entends
des gens se plaindre de ne pas
pouvoir stationner près de leur
magasin favori au centre-ville
de Sorel-Tracy.
Pôvres
eux-autres, sont obligés de
marcher au moins un gros coin de
rue.
Pour avoir dû
aller à Montréal à quelques
reprises, cet été, laissez-moi
vous dire combien nous sommes
chanceux de n’avoir qu’à marcher
« un coin de rue » !
Et là, on parle
seulement de stationnement en
été. Imaginez l’hiver dans les
rues étroites pas
déneigeables de Montréal !
Faut quasiment se lever en
pleine nuit pour changer l’auto
de place ou bien c’est le ticket
garanti, et ce, en tout temps,
d’ailleurs. Avec un tarif de
parcomètre de 1 $ pour trois
minutes et quart, ça n’en prend,
du petit change. J’évite même de
parler de remorquage pour ne pas
avoir l’air de trop dramatiser.
J’ai déjà eu une
contravention de stationnement
et, ma foi, même deux ans après
l’avoir payé, je ne sais
toujours pas pourquoi j’ai eu ce
ticket. Les enseignes étaient
tellement contradictoires que
j’en avais perdu mon latin. Rien
compris pantoute.
J’aurais dû me méfier. Quand il
y a plein d’enseignes, tu ne te
stationnes pas là, point.
Le stationnement
à Montréal, c’est un
inconvénient.
Mais la
congestion du trafic, c’est une
catastrophe… ambulante !
Un de mes amis a
failli mourir, cet été, quand il
a été pris en plein milieu du
tunnel Louis-H. Comme l’air
climatisé de sa voiture était
défectueux, il avait ouvert les
fenêtres de son automobile. Mais
les airs climatisés des autres
chars, eux,
fonctionnaient à plein régime.
En plein cœur du
tunnel, toutes les voitures
immobilisées durant plus de 10
minutes, il a failli
s’intoxiquer complètement. Il a
même dû sortir de la voiture
pour vomir.
Par chance, les
occupants de la voiture qui le
suivait ont eu pitié de lui et
l’ont accueilli dans leur
voiture climatisée. Ça lui a
pris des heures à s’en remettre.
Crime, quand tu te dis qu’il y
en a qui choisissent ce moyen
pour se suicider, ce n’est pas
rien…
Aller d’est en
ouest, à Montréal – quelque 5 à
10 kilomètres – peut prendre des
heures à cause des nombreux
travaux, que ce soit sur les
ponts ou dans les rues. Il y a
eu des fins de semaine où il y
avait des travaux sur quasiment
tous les ponts. Et le seul pont
où il n’y avait pas de travaux –
Jacques-Cartier – ben lui aussi
a été fermé durant quelques
heures, au même moment, pour la
tenue des feux d’artifices.
Yéééé…
Rien que de
penser à aller au dépanneur, à
Montréal, ça te donne des
boutons.
Toutefois, même
les gens de Montréal, malgré
tout, peuvent se compter
chanceux.
Cet été, près de
Pékin, en Chine, on a observé
des bouchons de trafic de 100 km
de long !!! Genre
Montréal-Trois-Rivières
bumper-à-bumper…Et ce,
durant 10 jours…
Quand tu pars en
vacances pour une semaine, t’es
pas trop trop d’avance… C’est
moins long à pied.
Fa-que,
à Sorel, quand on a un
embouteillage de 3 minutes 45
secondes au pont Sorel-Tracy,
faudrait pas trop se plaindre,
hein ?
Fait surprenant :
l’autre jour, j’ai dû attendre
DEUX lumières avant de tourner
le coin à l’intersection de
l’autoroute 30 et du boulevard
Poliquin.
Ça c’est
scandaleux, mes amis. |