Celle qui
décore ma vie…
Mercredi 29
septembre 2010
Visite éclair de
ma fille Clo récemment. Ça
faisait quelque temps que je ne
l’avais pas vue puisqu’elle
habite et travaille à
l’extérieur.
Arrivée intempestive, donc, de
ma progéniture un samedi matin,
vers 11h. Clo vient voir sa
vieille mère.
… Mais quelques minutes à peine
après être entrée dans la maison
et s’être enquis de ma santé,
voilà qu’elle ouvre la
télévision.
- Oh maman, j’ai un rush de
Décore ta vie, ça te tente de
l’écouter avec moi ? (L’émission
devait débuter dans les cinq
minutes suivantes)
- Comment ça, tu ne peux pas
l’écouter chez toi ?
- Ben non, nous n’avons pas
accès à ce poste. Mon chum est
minimaliste quand on parle
télévision. Ça fait que… dis
oui, dis oui !
- Bon ben ok, on va regarder
Décore ta vie toutes les deux.
Moi, personnellement, sur Canal
Vie, c’est César, l’homme qui
parle aux chiens, qui m’allume.
Même si je n’ai pas de chien.
Tellement sympathique ce
gars-là. Je me demande toujours
s’il pourrait faire la même
chose avec des humains, ça
serait intéressant à voir !
J’aurais peut-être quelques cas
à lui soumettre.
Revenons à Décore ta vie.
Finalement, ça a été un beau
moment qui me rappelait des
souvenirs de Clo et moi,
s’amusant à écouter Mr Bean, La
petite vie ou quelques-uns de
nos films-cultes préférés comme
Retour vers le futur, ou encore
Jean de Florette. Plus loin
encore dans le temps, La Belle
et la Bête, Cendrillon et autres
Disney movies. Claudine a
toujours aimé les princesses.
Ça, c’est bizarre, parce que
moi, quand j’étais jeune, je
voulais être un garçon. Les
princesses, je trouvais ça
plutôt insipide. J’imagine que
la définition du mot princesse,
dans la tête de Clo, est très
différente de la mienne !
À travers l’émission qui,
finalement, ne constituait qu’un
prétexte, on jase toutes les
deux de choses et d’autres. De
tout ce qui m’arrive dans ma vie
et de tout ce qui lui arrive
dans la sienne. On est bien. On
se fait un petit lunch. On se
colle et on se dorlote. On se
dit qu’on s’aime et qu’on est
heureuses.
Faut que j’en profite parce
qu’une visite de Clo, c’est
intense, mais c’est aussi
relativement court. Quand elle
vient à Sorel, elle en profite
aussi pour aller voir ses amies.
Ce qui fait que je goûte chaque
instant de sa présence. Je la
regarde en voulant garder en
mémoire les petits détails de
cet instant de bonheur filial.
Somme toute, ça a du bon d’être
un peu éloignées l’une de
l’autre. De un, je n’ai pas à
lui dire de ramasser ses
affaires dans sa chambre (je
n’ai aucune espèce de nostalgie
à cet égard!) et, de deux,
lorsque nous sommes ensemble,
nous sommes totalement
disponibles l’une à l’autre,
même avec un fond de télévision.
Ça crée d’autres sortes de
liens, encore plus solides je
crois, parce que fondés non sur
un rapport d’autorité
parent-enfant, mais bien sur un
rapport exclusivement d’amour et
de respect mutuel. Clo fait
partie des gens qui décorent ma
vie.
Et un jour, pas trop lointain
j’espère, elle viendra
m’annoncer la bonne nouvelle que
je commence à attendre
impatiemment : l’arrivée d’un
(ou une) petit messie ! |