« Question de Feeling ! »
Une chronique de LUCIE ANTAYA
De beaux mirages…


En ces lancinants et interminables temps qui ressemblent à un mauvais rêve, les idées apaisantes et le réconfort d’un espoir tangible semblent précaires, parfois inatteignables comme un port embrumé dans une tempête.

On change d’inquiétude et de préoccupation beaucoup plus rapidement que l’on navigue de joie en plaisir.

Peut-on demeurer inébranlablement positif? La charge mentale devient lourde, elle fatigue, elle sape la sérénité et l’entrain.

Peut-on affirmer, l’œil brillant et la tête haute que tout ça comporte du bon et que l’on a de bonnes leçons à apprendre de cette situation consternante?

Si « Changer de souci fait autant de bien que prendre des vacances » (David Lloyd Georges), il est toujours agréable de revenir à la cadence d’un quotidien connu une fois que le bienfait de l’évasion a joué son rôle.

Ce changement de cap obligatoire est loin d’un projet désiré, que l’on prépare avec fébrilité en sachant que le meilleur est à venir.

Des trucs, on se casse la tête pour en trouver dans l’océan de restrictions sur lequel nous naviguons en souhaitant éviter les écueils.

Il serait peut-être envisageable, l’automne étant installé, de se fixer ponctuellement de petites rencontres de soutien entre membres de la famille et/ou amis. Le fait d’échanger permet de constater que les plaisirs minuscules sont variés, ce qui peut s’avérer inspirant, et que, les craintes sont présentes de différentes façons. Cela brise l’isolement et déjoue la solitude.

Et par-dessus tout, il faut croire au rapatriement de notre vie, dans une normalité qui nous rassure et nous rend totalement notre joie de vivre.

« Magnifica »…


Voila le titre magnifique d’un roman qui sème l’espoir malgré une existence parsemée d’embûches singulières dans le milieu très rural d’une Italie d’après-guerre.

La résilience, la sensibilité et l’intelligence du personnage principal

emmènent le lecteur à travers les dédales d’imprévisibles virages constituant par le fait même un voyage.

( « Magnifica », Maria Rosaria Valentini, collection « J’ai lu ».

La lecture constitue un puissant mode d’évasion et d’apaisement.

Puisons, grâce à nos auteurs de prédilection ainsi que nos découvertes littéraires, de précieux moments de réconfort et de divertissement.

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