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«
Question de Feeling
! »
Une chronique de
LUCIE ANTAYA |
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OÙ EN SOMMES-NOUS?
L’été poursuit doucement son cours et bien qu’il soit présage de libertés
reconquises, nous sommes nombreux à sélectionner judicieusement et prudemment
nos plaisirs ainsi que nos retrouvailles.
Cependant, on a beau varier les sujets de conversation, trinquer au présent
prometteur, il n’en demeure pas moins que les 17 mois desquels nous émergeons
avec un regard parfois encore inquiet a marqué notre façon de vivre, de
l’analyser et peut-être de la repenser.
Les masques sont déposés au grand bonheur des rencontres. Ils seront sans doute
les derniers éléments qu’il faudra abandonner, par précaution, afin que nous
accédions à la pleine liberté.
Mais à propos, avons-nous conservé la même spontanéité et le même enthousiasme
pétillant que ceux qui nous habitaient avant la pandémie?
On entend plusieurs dire qu’ils ne vibrent plus au même diapason, que l’anxiété
ternit parfois, sans crier gare, les moments d’euphorie.
Ce pincement se loge au plexus et appelle la prudence tout en questionnant
l’imprévisibilité du futur.
On souhaite se projeter dans la reprise d’une existence auréolée d’espoir. On a
follement envie de réaliser des projets.
Plus que jamais en cette année et demi d’inquiétude et d’instabilité, nous
touchons à la reprise de la normalité que chacun tentera de redéfinir selon son
vécu. L’étonnante faculté d’adaptation que nous recelons souvent à notre insu se
manifestera encore et encore au fil des situations, telle une précieuse vigie.
Nous nous devons de saisir tous les moments de plaisir et de bonheur que l’on
peut cueillir.
Il est en notre pouvoir de les créer, de les semer en abondance et de nous
arrimer à des valeurs humaines.
« TEMPUS FUGIT »…
« Le temps fuit ou le temps passe vite » traduit cette expression latine
inscrite sur les horloges des bâtisses et des monuments historiques.
Le temps fuit si vite, qu’il faut se laisser prendre par lui pour en faire
pleinement partie.
Nostalgie
« Le temps perdu ne se rattrape plus.
Le temps perdu ne se rattrape guère. »
( Barbara, paroles et chanson)
Lucie Antaya |
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