vendredi 12 juin 2020

École de conduite Bouvier
Se réinventer en temps de pandémie


L'enseignant en informatique du Cégep de Sorel-Tracy, Jean-Philippe Hébert, le propriétaire de l'école de conduite Bouvier, Jean-Charles Caron et le moniteur Patrick Ceretti.


Par Stéphane Martin, vendredi 12 juin 2020

La pandémie de COVID-19 a amené plusieurs entrepreneurs à se réinventer et souvent à utiliser les technologies disponibles pour rejoindre la clientèle. C’est le cas de l’école de conduite Bouvier de Sorel-Tracy.

« Du jour au lendemain, on n’avait plus le droit de recevoir d’élèves en classe. Il a fallu se tourner vers le numérique, mais on s’y perd rapidement devant le nombre incroyable de plateformes qui existent. Le défi était également de changer notre façon d’enseigner sans modifier le plan de cours imposé par la SAAQ », explique le propriétaire de l’école de conduite Bouvier de Sorel-Tracy et vice-président du regroupement coopératif ConduiPro, Jean-Charles Caron.

Ce dernier s’est alors tourné vers l’enseignant en informatique au Cégep de Sorel-Tracy, Jean-Philippe Hébert.  « L’idée était de mettre le contenu didactique en ligne et accessible par les élèves. Même chose pour les examens. Il fallait inclure un tableau blanc afin que l’enseignant puisse dessiner à main levée. Finalement, pouvoir y inclure certaines images de certaines situations authentiques comme certains coins de rues qui demandent des habilités particulières. Notre choix s’est arrêté sur l’outil Google Classroom. C’est impressionnant de voir tout ce que l’on est capables de faire aujourd’hui avec les technologies offertes », commente Monsieur Hébert.

Pour plusieurs, suivre un cours dans le confort de son foyer peut être un incitatif, mais l’interaction avec les élèves devient alors importante pour ne pas perdre leur attention. « Cela peut être long deux heures devant un écran. C’est pourquoi on privilégie de petits groupes d’une vingtaine d’élèves. Nous avons un meilleur contrôle et cela nous permet de les faire parler chacun leur tour et de répondre à des jeux-questionnaires. Le parent y trouve également son compte puisque cela évite du voyagement afin d’aller porter l’enfant à son cours de conduite », d’ajouter le moniteur Patrick Ceretti.

Tout a également été pensé pour s’assurer de la présence obligatoire aux cours. « Il y a des prises de photos aléatoires qui se font pendant le 2 heures de cours. Même chose pour les examens et les questions ne sont pas dans le même ordre pour chacun des participants. Cela empêche les élèves qui voudraient tricher et se texter les réponses par exemple », soutient Jean-Charles Caron.

L’école de conduite Bouvier compte actuellement 400 élèves d’inscrits aux cours virtuels. Une école de conduite de Joliette a même fait appel à leur service. Tous attendent avec impatience que le gouvernement autorise la tenue des cours pratiques sur la route et les fameux examens de la SAAQ.

« Encore là, tout va changer, il faudra porter la visière, le masque et désinfecter la voiture entre chaque élève. Il faut s’adapter », de conclure Monsieur Caron.

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