mardi 19 juillet 2011
Nouvelle année et
« nouveau » collaborateur
Économiste de formation et de
profession, j’entreprends la
nouvelle année comme nouveau
collaborateur du Sorel-Tracy
Magazine. Je vous
proposerai régulièrement des
éditoriaux sur des sujets qui
touchent notre ville. Je ne
ferai pas que commenter ou
critiquer,
trop facile. Je le ferai sous
l’angle de ma contribution pour
envisager la vie demain,
à Sorel-Tracy. Je tenterai
aussi de vous proposer des
idées, des moyens, des
solutions, des pistes
d’amélioration socialement
rentables pour notre mieux
vivre. Ce dernier aspect est le
plus difficile. J’occuperai
l’espace éditorial avec Nicklaus
Davey que vous connaissez déjà,
un jeune homme dynamique et
plein d’idées. Comme moi,
Nicklaus a à cœur le
développement de Sorel-Tracy.
Aurons-nous les mêmes idées sur
ce qu’il faut faire maintenant
pour préparer demain ? C’est à
suivre.
Qu’est-ce qui m’anime ? C’est
la construction d’un mieux vivre
à Sorel-Tracy, idée après idée,
pierre par pierre pour bâtir une
société, une ville meilleure.
Et pour construire, ça prend des
moyens. J’aurai l’occasion d’y
revenir. Mais je vous le dis
d’avance, d’une part je parlerai
d’attitude c.-à-d. celle des
individus que nous sommes en
société pour réaliser notre
devenir. D’autre part,
j’aborderai la question des
moyens financiers pour réaliser
nos projets. Parce qu’il n’y a
rien de gratuit dans la vie,
surtout pas l’argent que l’on
doit déjà. Globalement et je le
rappellerai à l’occasion,
j’aborderai ces sujets en toute
humilité. À mon âge vénérable,
on se justifie de moins en moins
et on s’assume de plus en plus.
À mon âge vénérable, j’ai
(enfin) compris l’essentiel
de la chanson de Jean Gabin : « Maintenant,
je sais, je sais qu’on ne sait
jamais ».
De façon plus terre-à-terre, je
vais vous parler de la dette de
la ville de Sorel-Tracy, de la
rémunération des élus, des
dépenses de la ville en biens et
services, de la 30, de l’achat
local, du logement social, des
critères pour être une ville
attrayante, etc. Je vous
parlerai aussi de politique, du
conseil municipal,
d’environnement, de l’agenda 21,
etc. Bref, ce n’est pas les
sujets qui manqueront.
J’oubliais : SDD, l’achat
potentiel de Conporec, le
transport en commun, l’église
Notre-Dame, l’action des députés
Plamondon et Simard, etc. Et
vous pourrez réagir par le biais
d’un espace qui vous est dédié
(1). Ne vous en privez pas.
En terminant, pourquoi avoir mis
le mot nouveau entre
guillemets dans le titre de ce
premier éditorial? En 1984
avec enfants et bagages, nous
avons quitté pour des raisons
professionnelles ce qui était
encore à l’époque, Tracy. En
exil sur la Rive-Sud de Montréal
pendant 26 ans, nous avions
décidé depuis longtemps de
revenir à Sorel-Tracy. Ce coin
de pays qui a profité de notre
absence pour changer de nom. Un
retour sans enfant, mais avec un
bagage d’expériences qui saura
je l’espère, profiter aux
lecteurs du Sorel-Tracy
Magazine. « Nouveau »
sans l’être, nous sommes revenus
à nos racines sans avoir jamais
réellement perdu contact. « Nouveau »
parce qu’un intermède aussi long
à l’extérieur donne
nécessairement une vision
différente de ce que nous sommes
et une certaine indépendance
d’esprit.
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