OUI! Lettre aux
partisans du NON et aux indécis
Chers vous
autres! Pourquoi voter
OUI au référendum du 28 octobre
prochain? Pour autoriser
l’emprunt de 1,4 M$. Pourquoi?
Pour rénover le marché Richelieu
selon la solution proposée par
Azimut Diffusion. Pourquoi?
Pour que notre ville se
positionne comme un endroit
dynamique où la qualité de la
vie est renommée. Pourquoi?
Pour que Sorel-Tracy améliore
son potentiel d'attractivité.
Pourquoi? … Pourquoi?
Parce
que c'est ça la concurrence
entre les villes au 21e siècle.
De la théorie à
la réalité
En 2002, le
géographe et urbaniste américain
Richard Florida publiait ce
qui allait devenir l'une des
bibles du développement
socio-économique des villes,
The Rise of the Creative Class
(trad.lib. : La montée de la
classe créative). La thèse
de Florida a été démontrée par
de nombreux exemples, dont celui
du quartier Kanata en banlieue
d’Ottawa ou plus près de nous,
par le dynamisme de la ville de
St-Hyacinthe. Cette thèse
postule que les villes pour se
développer, se doivent d'attirer
des travailleurs du savoir :
techniciens, ingénieurs,
artistes, médecins, professeurs,
comptables, massothérapeutes,
entrepreneurs, etc. Des gens qui
portent en eux des sources de
valeur à même de générer de
l'activité économique.
L'une des façons
d'attirer ces gens et leur
famille, c'est de leur offrir un
cadre de vie stimulant à la
hauteur de leur goût et de leur
ambition. Parmi les moyens mis
en évidence par Florida figurent
les
districts culturels ** comme
successeurs des districts
industriels. Pourquoi? Parce que
l'industrie culturelle est
devenue une puissante force
d’attractivité et un moteur
économique important.
D’ailleurs, le
Conference Board du Canada
« estime que l'empreinte
économique du secteur culturel
canadien s'élevait à 84,6
milliards de $ en 2007 avec plus
de 1,1 million d’emplois ».
Pourquoi je
voterai OUI
Premièrement, le
site du marché Richelieu est
intéressant à commencer par le
bâtiment lui-même
de type Art déco. Son
environnement immédiat en plein
centre-ville où plusieurs
restaurants ont déjà pignon sur
rue est invitant et convivial.
Surtout, si on se projette dans
l’avenir avec la concrétisation
du projet Écomonde,
l’aménagement du quai #2 et de
la Capitainerie en
passant par le Biophare
et le site de Regard sur le
fleuve jusqu’aux îles de
Sorel, tout cela nous donne
un concept récréo-touristique
dès plus intéressant. Il ne
manque que du leadership pour
aller de l’avant, nous que le
déterminisme géographique a
favorablement localisés au
confluent de deux cours d’eau
majeurs. Bref, le site du marché
Richelieu est en accord avec
l’idée de « district culturel »
de Richard Florida.
Deuxièmement, la
nouvelle salle Georges-Codling
nous positionnera favorablement
par rapport à nos voisins comme
le quartier 10/30 à Brossard ou
peut-être un jour, la
Cité 3030 de Contrecoeur.
J’ajouterais qu’Azimut Diffusion
comme maître d’œuvre est
supporté dans la gestion et
l’exécution des travaux de
rénovation par une équipe de
professionnels expérimentés,
ayant réalisé plusieurs projets
similaires. Les plans et devis
ont été faits avec
professionnalisme et les
contingences d’exécution
évaluées avec soin.
En matière de
contrôle des coûts, surtout dans
le contexte actuel où la
population est relativement
sceptique dans la capacité du
secteur public à gérer des
projets de
construction/rénovation, nous
pouvons être relativement
confiants. Globalement, dans
tout projet, il y a une part de
risque. À ce titre, la
rénovation du marché Richelieu
est ce que René Lévesque
appellerait, un « beau
risque ».
Troisièmement,
Azimut Diffusion dans son rôle
de diffuseur de spectacles jouit
d’une très bonne réputation. La
présence de ces professionnels
crédibles et la qualité de la
programmation qu’ils nous
proposent d’année en année sont
des atouts importants pour
mettre Sorel-Tracy sur la « map ».
Au plan financier
quatrièmement, qui a les moyens
de refuser une subvention qui
représente plus de 80 % du coût
des travaux de 8 M$, pour ce
projet de rénovation que de
toute façon, nous devrons
réaliser un jour? Qui a les
moyens de refuser cet
investissement qui sera à la
fois générateur d’activité
économique et qui favorisera
notre image de marque comme
ville? Qui?
Concernant la
gestion de notre importante
dette municipale et son
augmentation de 1,4 M$, il faut
savoir reconnaître un
investissement structurant. À
mon sens, pour avoir écrit de
nombreuses chroniques
sur nos finances municipales
et
la gestion de notre dette,
compte tenu des enjeux
précédemment mentionnés, nous
avons tout avantage à nous payer
cet investissement.
Cinquièmement,
même si le référendum porte
formellement sur un OUI ou un
NON, la question pourrait se
résumer autrement. Voulons-nous
d’une ville au déclin tranquille
dominée par la peur d’oser OU
voulons-nous d’une ville qui se
dessine un avenir, prête à
mettre ses avantages de l’avant.
Je veux vivre dans un endroit
prêt à oser, qui croit en son
avenir et qui a le souffle et
l’énergie requise pour s’imposer
comme étant la meilleure des
petites villes.
Avec un
enthousiasme pragmatique, je
voterai OUI le 28 octobre 2012.
Nous avons besoin de rénover le
marché Richelieu pour en faire
un lieu de culture, un « district
culturel ». Lequel
améliorera la qualité de vie de
nos citoyens, favorisera le
développement économique de
notre ville et nous fera surtout
rayonner comme étant un des
endroits où il fait bon être au
21e siècle.
Jocelyn Daneau
jocelyndaneau@gmail.com
** Ne pas
confondre le concept de « district
culturel » avec celui de « diversité
culturelle » de l’UNESCO.
Dans ce dernier cas, il s’agit
d’un concept lié à la
Déclaration
universelle des droits de
l'homme
qui
favorise l’intégration
multiethnique des Hommes à l’ère
de la mondialisation. Cela a peu
à voir avec l’industrie
culturelle au sens où nous
l’entendons généralement.
Pour plus de
détails :
Déclaration universelle de
l'UNESCO sur la diversité
culturelle
Chroniques
reliées
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Référendum : État des lieux et
perspectives
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Sorel-Tracy, ville d’arts et
d’eau : lettre au comité du OUI
·
Aller au-delà du NON : lettre au
comité du NON
·
Georges-Codling : conditions
gagnantes et acceptabilité
sociale
·
Georges-Codling : consensus et
médiation
·
La salle Georges-Codling, un
faux débat
ATTENTION :
1er ANNIVERSAIRE
Il y aura un an,
le 20 octobre 2011, le Centre
local de développement
Pierre-de-Saurel, la
Société d’aide au développement
de la collectivité Pierre-de-Saurel
(SADC) et la conseillère
municipale madame Corina
Bastiani annonçaient
la réalisation d’une étude sur
le commerce de détail à
Sorel-Tracy au coût de 37 000 $.
Dépôt du rapport final :
printemps 2012.
Chronique reliée
(27 octobre 2011): « Comment
dépenser 37 000 $ sans se
fatiguer? »
La question qui
s’impose est relativement
simple :
QUAND
verrons-nous le rapport final? |