vendredi 03 mai 2013
Éperviers :
l’heure de se regarder en face
Le retour des
Éperviers sera pour une autre
fois. Plusieurs étaient déçus
dont moi-même. Notre candidature
a échoué. Pourquoi?
Essentiellement, un mauvais
choix de stratégie. Je sais,
c’est toujours facile à dire,
après … Pourtant, il y a des
évidences qui ne trompent pas,
pour qui veut bien les lire.
Dans le cadre de
l’émission On a des choses à
dire du FM 101,7 de ce 2 mai
2013, j’écoutais l’entrevue avec
le chroniqueur Gilles Péloquin,
un observateur impliqué dans le
dossier Éperviers. Il y avait de
la frustration dans les propos
de tout un chacun, surtout de la
part de l’interviewé, mais aussi
un peu de populisme et une
goutte de chauvinisme local.
Normal.
Gilles Péloquin y
accusait carrément Gilles
Courteau, le puissant président
de la Ligne de hockey junior
majeure du Québec (LHJMQ), de
mauvaise foi envers Sorel-Tracy.
À la fin de l’entrevue, sa
conclusion se résumait en une
seule question, naïve à souhait
et désemparée : « Pourquoi
Gilles Courteau ne veut pas
donner de concession à
Sorel-Tracy? Nous avons pourtant
rempli toutes les conditions
exigées. »
Non, monsieur
Péloquin. Nous ne remplissions
pas toutes les conditions et
encore une fois, nous avons raté
l’essentiel. La réputation
déficiente et l’image négative
projetée par Sorel-Tracy ne
cadrent tout simplement pas avec
la stratégie de marketing de
Gilles Courteau. La LHJMQ
préfère se voir ailleurs qu’ici
pour son image de marque. Il n’y
a pas de complot anti
Sorel-Tracy. Il n’y a que des
choix effectués en fonction d’un
modèle d’affaires.
Dans une
chronique antérieure – Un
épervier à la recherche
d’altitude – je tirais trois
conclusions pour la suite des
choses :
1) Nous avions le
marché requis en terme de
population pour accueillir et
faire vivre une équipe de la
LHJMQ, sous réserve de la
structure vieillissante de notre
population (ce dernier point
n’aide pas à obtenir une
concession).
2) Nous avions
besoin de têtes d’affiche pour
mousser notre candidature et
comme bailleurs de fonds. Ce que
nous avions dans le présent
dossier avec les Beauchemin et
Fleury.
3) Nous devions
travailler à l’amélioration de
notre réputation et de notre
image de marque. Surtout, il
fallait faire en sorte que
Gilles Courteau modifie sa
perception de notre ville.
Manifestement, cela ne semble
pas avoir été fait, du moins
adéquatement.
Conclusion : ne
tirons pas sur Gilles Courteau.
Regardons-nous dans le miroir et
regardons la vérité en face. Il
faut améliorer notre réputation
et notre image de marque. Il
faut transmettre une image de
GAGNANT et être perçu comme tel.
C’est urgent.
Quand nous aurons
une image de gagnant, les « Gilles
Courteau » de ce monde
viendront naturellement à nous.
Regardez l’exemple de Québec
avec Régis Lebaume.
Améliorer notre
réputation et notre image de
marque, cela tombe comme une
évidence, une urgence urgente.
Mais j’ai l’impression que
personne à Sorel-Tracy ne s’en
soucie ou pire, ne sait comment
faire.
Jocelyn Daneau
Courriel :
jocelyndaneau@gmail.com
Entrevue de
Gilles Péloquin, 2 mai 2013, FM
101,7
http://www.fm1017.ca/upload/audio/dcad/dcad020513_3.mp3
Chronique :
Un
Épervier à la recherche
d’altitude
http://www.soreltracy.com/chroniques/daneau/2011/sept/29s.html
Chronique :
Éperviers, le meilleur usage
alternatif de 2,4 millions de $
?
http://www.soreltracy.com/chroniques/daneau/2013/fev/25f.html
Chronique sur la
réputation :
Citoyens, l’ère
des Gaulois est terminée
http://www.soreltracy.com/chroniques/daneau/2013/mars/19m.html |