Export VIII
Je m’appelle Jean-Francois
Pelletier. Je suis le fils
de Hugues Pelletier et de
Thérèse Bernard. J’ai
grandi dans l’ancien Sorel et
effectué la grande partie de mes
études primaires et secondaires
à la Commission Scolaire
Régionale Carignan.
J’ai
fait mon élémentaire à l’École
Saint-Gabriel-Lalemant et mon
primaire à l’École
Saint-Jean–de-Brébeuf dans les
années 70. Je me sens
privilégié d’avoir reçu des
enseignements de grande qualité
des Sœurs Saint-Joseph sous la
direction, en outre, de Sœur
Rose Saint–Jean. Elles ont
ouvert nos esprits aux arts, à
la culture et la fierté du
travail bien fait.En 6e
année, je voulais devenir
notaire et je visais
l’université. Mais ‘je
jouais à l’école’ dans le garage
de mes parents. Un coup de
chapeau ici à M . André
Duplessis, le directeur de mon
école. Il était un homme
d’une grande prestance, calme,
que personne ne voulait ‘ aller
voir ’ dans son bureau.
J’ai effectué ma première
secondaire au collège Sacré–Cœur
et les 4 autres années à
Fernand–Lefebvre. Mes
études collégiales au Cégep
Sorel-Tracy et au Cégep
Saint-Laurent. Mes études
universitaires à l’Universté de
Montréal. Un an en droit d’abord
pour bifurquer en éducation à
l’UQAM.
En parallèle avec mes études,
j’ai travaillé à la boucherie de
mon père au Marché Richelieu
jusqu’ à l’âge de 24 ans.
J’ai appris à organiser mon
travail et le service à la
cliente sous son habile
supervision. J’ai appris
beaucoup de lui. Pour
payer mes études, j’ai aussi
travaillé dans le Vieux-Montréal
comme serveur au restaurant
‘Chez Better’. J’ai adoré
ces années. Pour moi, une
salle à manger c’est un peu
comme une classe. Il faut
être patient, garder le contrôle
devant toutes sortes de clients
qui veulent tous être servis en
même temps.
La grosse différence, c’est
que je gagnais plus cher en
restauration qu’en enseignement
par la suite. S’il y a pénurie
d’enseignants, c’est à cause de
ce phénomène. Pourquoi
alors, dites–vous, j’ai choisi
cette profession ? J’avais ça
dans le sang, comme on dit.
J’ai eu d’excellents modèles qui
ont fait de moi ce que je suis
devenu. Je ne peux pas
tous les nommer mais le premier
modèle qui me vient à l’esprit
c’est Mme Bolduc. J’ai
pris rendez - vous avec elle à
la fin de mes études, en 1992,
pour lui exprimer mon
attachement et ma gratitude pour
m’avoir donné envie de devenir
enseignant. (suite à la
fin de cette chronique).
Pêle–Mêle
Les meilleurs poolers de Michel
Charron la fin de semaine
dernière : Daniel Cournoyer et
Benoît Laprade qui ont été
parfaits.
Terry Fox est le choix de
Richard – Jim – Lafleur comme
figure de marque sur les
prochains 5$.
Laurent Thivierge, secrétaire
général de la FSAC aimerait voir
le visage de ‘ l’autochtone
inconnu’ pour nous rappeler que
nous, les Blancs, les avons
maltraités ceux qu’on disait
sauvages.
La chanson fétiche de Germain
Théroux était ‘ Ma belle
Gaspésie’. Il l’a chantée
aux noces de Gilles Salvas.
STM souhaite un heureux 25e
anniversaire à l’ancien
quintuple champion golfeur Jean
Larochelle, propriétaire de
Super Punch. Jean vend, entre
autres, des machines à broder.
Une autre personnalité que Jean
Desrochers a rencontrée durant
sa carrière d’athlète : Willie
Mays, au camp d’entraînement des
Giants de New York en 1950.
Le chiffre de la
semaine- La Turquie,
principal productrice du pavot
matière première des opiacées,
en produit 90 000 tonnes par
jour la saison des récoltes
venue.
Gérard Capistran, ancien
président de la Ligue de hockey
continentale se souvient de
Germain Théroux comme
co-fondateur avec le chiro Marc
Larivière de ce circuit qui a
fait ses débuts sur les
patinoires extérieures de
diverses municipalités du comté
Richelieu dans les années 60.
La photo de la semaine nous
montre un aréna ( Megasport ) de
Moscou qui a été transformé en
hôpital. Nous avons plus
de 600 hôpitaux au Québec pour
une population de 8 575 000
habitants mais nous manquons de
personnels. Eux ils ont le
personnel pour 33 hôpitaux qui
desservent. lisez bien ,
une population de 12 606 070
habitants.
Germain Théroux avant de vendre
des fruits et légumes dans la
région de Saint-Robert et de
Ste-Anne, a fait et vendu des
beignes à Granby. Il s’est
lié d’amitié là avec Paul
Brunelle.
Bonne fête !
17 : Germain Martin
18 : René Doucet, Lise Danis,
Francine Perreault, Kevin
Laliberté, Claude Lalancette,
Ginette -P- St-Pierre, Daniel
Généreux
19 : Denis Lavallée, J-P Groulx,
Michel Bourbonnière, Jacques
Leduc, Maryse Leblanc, Gilles
Côté, Jean Doyon, Nelson
Sergerie
20 : Lise Cardin, Martin
Legault, Jocelyne Leblanc,
Nelson Roy Jr, Annie Lambert,
Marie-Christine Cardin,
Linda-F-Moreau, Jacinthe Théroux
21 : Violaine Lefèbvre, Dany
Lefèbvre, Jack Nicklaus, Jacques
Racicot, Paul Théroux
22 : Johanne Morel, Joan Dubois,
Lise St–Jacques, Claude
Léveillée, Madelaine Péloquin,
Serge Lavallée, Desneiges
Landry, Nathalie Breton, Sylvain
Demers
23 : Tommy Dasilva, Dominic
St-Germain, Olivier Hogues,
France Léveillée
24 : Francine Michaud, Laurent
Delainey, Véronique Béliveau,
Christianne Gouin, Sylvain
Cartier, Jacques Boucher
EXPORT VIII(suite)
Il y a aussi ‘ma maîtresse’ de
5e année : Mme Colette Desautels,
Patiente ferme, exigeante et
rusée. Elle m’a fait
réaliser que j’avais un talent
pour le dessin. J’ai eu la
chance un jour de lui dire toute
ma reconnaissance à la Papeterie
Daneau. Je n’oublierai
jamais MM Jacques Destrempes en
français et Laurent Delainey en
latin. Leurs cours étaient
complémentaires.
A la polyvalente, j’ai eu M.
André Tellier qui ne se souvient
certainement pas de moi comme le
plus docile de ses élèves.
Mais moi je me souviens de ses
leçons d’histoire et de ses
enseignements en méthodologie
qui me servent encore
aujourd’hui. Je m’en
voudrais de ne pas mentionner
aussi Sœur Andrée Dufour, prof
de physique et …de persévérance
en 5e secondaire. Enfin,
un autre modèle qui m’a marqué :
Mme Shirley Saint-James.
Elle a su enseigner au cégep de
façon vivante tous ces concepts
abstraits en psychologie.
Lors de mes études, j’ai eu
la chance de venir faire un
stage en préscolaire à l’École
Saint-Gabriel Lalemand et
d’enseigner 23 jours à ma nièce
Fanny Pelletier. Doux souvenir.
Elle est devenue depuis
enseignante et exerce sa
profession à l’École Laplume
avec autant de passion que son
oncle(!).
En 28 ans maintenant, j’ai dû
accompagner 600 élèves. Le
monde l’enseignement est
fascinant. On marque des
jeunes et des jeunes nous
marquent. J’ai adoré ma
carrière avec ses hauts et ses
bas. Même si le système épuise,
nous décourage parfois, nous
donne envie de démissionner. La
relation avec les élèves est
plus forte que tout. C’est
la raison principale pour
laquelle nous restons en poste.
Nouvelles des Dunes –
Grâce à la technologie
(Zoom), 109 membres des Dunes
ont pris part chacun chez eux à
la 69e assemblée générale
annuelle hier avant–midi, 17
janvier. Le directeur
sortant Louis Mandeville a
dirigé cette assemblée virtuelle
d’une main de maître.
Kevin Blais, Louis Mandeville et
Paul-Olivier Salvail ont obtenu
le vote des membres et se
joindront à Gilles Bisanti,
Denis Guimond, Marc–Antoine
Guimond et Roland Simonot.
Dans les prochains jours, les
membres du nouveau CA
s’attribueront une
responsabilité.
Pensée de la semaine –
La responsabilité est le
prix à payer du succès.
(Winston Churchill)
Bonne semaine et bonne distance
!
Laurent Delainey
laudeney@hotmail.com |