EXPORT XVI :
Carl Lemieux
La
gent sportive de Sorel-Tracy
aura vite reconnu la photo de
Carl Lemieux, ‘ le gars à Réal ’
et à Ginette Roberge que les
clients des Caisses Desjardins
ont fort bien connue.
Réal Lemieux est décédé bien
trop jeune, le 25 octobre 1975,
à l’âge de 30 ans. Il a disputé
483 parties avec les Kings de
Los Angeles et présenté un
dossier de 51 buts et 104
assistances. La ressemblance est
frappante entre le père et le
fils.
Carl avait 5 ans et demi quand
son père a trépassé. Il a donc
appris un tas de choses sur son
père de la bouche de ses
congénères dont Claude Cardin.
Une première anecdote à propos
de Carl :
’’ Ma mère, craignant que je
sois obligé de faire mon service
militaire plus tard, n’a pas
voulu que je naisse aux
États-Unis. Elle est donc
venue me donner la vie à
Sorel(!). Ironie du sort,
j’ai été 20 ans au sein des
Forces armées canadiennes.
En bon Sorelois, quand je viens
dans ma ville natale, je passe
inévitablement par la Taverne
centrale saluer Martin -le pic-
Leduc, son père et d’autres
clients qui n’en finissent pas
de raconter des histoires toutes
aussi drôles les unes que les
autres au sujet de mon père.’’
Carl a 52 ans. Sa sœur
aînée de 3 ans, se prénomme
Nathalie car son père i-dôlatrait
Nathalie Wood. Et pourquoi
avoir été baptisé Carl ?
Son père était un fan de Carl
Yastrzemski. Il fêtera ses
noces de perle (30e) en août
2022. Il a un fils de 27
ans, militaire lui aussi et une
fille de 25 ans, technicienne en
garderie qui l’a rendu
grand-papa le 5 mai dernier
d’une belle fille prénommée
Agathe.
Il a fait ses études secondaires
à Fernand–Lefebvre. En
84-85 il a joué pour les
Riverains du Richelieu avec les
Sylvain Couturier, Stéphane
Quintal et Stéphane Beauregard
puis en 85-86 avec les Reginald
Savage et Jean-François Quintin.
Un vendredi soir de 1987, Carl
est allé voir jouer Michel
Lévesque à Saint-Hyacinthe.
Le parent d’un coéquipier chez
les Riverains (85-86) l’a
reconnu dans les gradins, lui a
demandé tout bonnement ce qu’il
devenait. Comme il avait
remisé ses patins, ce parent est
allé voir et informer le coach,
un certain Lafleur, qui l’a tout
de go invité à se joindre à son
équipe. Comme sa sœur se
mariait dans les jours suivants
à Los Angeles et qu’il se devait
d’être là pour deux semaines,
Carl a dû refuser l’invitation.
Mais le coach a insisté :
’’A ton
retour, je t’attends .’’
Et voilà que Carl s’est retrouvé
avec les Toros. Mais à la
ligne bleue tellement cette
formation était paquetée avec,
entre autres, Martin
Saint-Gelais et Patrick Gadoury.
Une deuxième anecdote sur le
rôle de la mère de Carl à la fin
de son stage Midget.
’’ A
cette époque, on n’avait pas
d’agent. Un jour, le
téléphone sonne. Ma mère, qui
avait connu la vie de
‘l’épouse-du-joueur-de-hockey’ a
vite répondu que son fils allait
connaître une vie normale et
qu’il allait faire passer les
études avant tout. Qu’il
était déjà inscrit au Cégep de
Trois-Rivières. Je lui en suis
reconnaissant encore
aujourd’hui.’’
En août 1988, Carl coupe
court à ses études collégiales
en architecture et s’enrôle dans
l’armée canadienne. A l’occasion
de voyager au sein des Nations
Unies : la Bosnie, Israël, le
Liban et l’Irak. Il
s’inscrit simultanément à des
cours aux HEC et va chercher un
diplôme (SEM) en administration
en 2002.
En 2008, la caporal-chef
quitte les FAC après 20 ans de
loyaux services et, muni d’un
certificat de ‘gestionnaire
accrédité de la paie’, il
entreprend une deuxième carrière
comme enquêteur à Service Canada
(Assurance emploi).
Le vendredi soir, Carl est
toujours actif dans le hockey à
Sainte-Julie comme responsable
d’une ligue ’Les anciens As ‘.
Il est un passionné de moto et
un as de la réno chez lui.
Ayant toujours eu de bons
contacts, de bons amis, étant
marié à la fille de M.et Mme
Jean - Pierre L’Espérance, il a
pu récemment renouveler les
chandails de son équipe grâce à
une commandite du …beau - père,
président des Aciers JPL Inc.
De dire Carl au sujet de son
beau-père :
‘‘Oui,
il pourrait avoir pris sa
retraite mais le jour où il va
arrêter de travailler, il va
mourir(!). Les compagnies
elles, avec lesquelles il fait
affaire sont bien contentes de
le voir prolonger sa brillante
carrière.’’
Addendum-
.Les enfants de Carl sont au
courant de son vécu, ses détours
pas toujours payants…Il leur a
dit ‘ devant l’adversité,
devant un mur, ne fonce pas
dedans car il y a un stud à tous
les 16 pouces. Tu vas te
briser les épaules.
Contourne-le.’
John Paris a dirigé Carl à sa
deuxième année avec les
Riverains. Il a eu une école de
hockey avec Réal Lemieux au
Colisée Cardin en 1974.
.Jean-Pierre L’Espérance
demeure maintenant à Sutton.
Il est toujours agent des ventes
pour au moins 4 grosses
entreprises dont Lokomosteel en
Finlande et en Suède. Leur
acier sert à fabriquer, en
outre, les trains d’atterrissage
des avions.. Chez les
Toros, à ses 21 premiers
matches, Carl n’avait aucun
but-contre et avait un rating de
+ 58.
.C’est en lisant EXPORT XV dont
Pierre Pelletier faisait les
frais que Carl a donné signe de
vie et accepté de nous faire
partager à son tour quelques
pans de sa vie qui n’est pas
banale.
Bonne fête!
26 : Gilles Simard(1), Natalie
Bibeau, Raymond Proulx, Robert
Rousseau, Michelle Gagnon
27 : Creon Manila, Jean-Pierre
Leduc(2), Hugo Mandeville(3),
Steve Pelletier, David Charron,
Yvon Nadeau, Louise Gratton, Léa
Deschênes, anniversaire de
mariage de Michel et Diane
Beauchemin
28 : Jean Pelletier(4), Michèle
Gouin, Sylvain Houle
29 : Antoine Smolla, Guy
Lambert(5), Francine Gagné
30 : Madelaine Carrière, Mme J-C
Laquerre, Anne Lincourt, Paloma
Lavallée, Jean Crête, Pierre
Fredette
31: Louis Plamondon(6), Viateur
Gendron, Denis Allard, Denis
Théroux(7)
1 : Mme Richard Joly
Pêle–Mêle
Basketball- Les
Bucks de Milwakee sont les
champions de la NBA depuis
mardi, le 20 juillet.
Grâce, entre autres, au joueur
étoile grec d’origine nigérienne
Giannis Antetokounmpo dont le
nom signifie ‘ la couronne
est revenue de l’étranger’.
Il a enfilé pas moins de 50
points.
Problème de voirie-
Depuis 40 ans, le trou
d’homme au coin de Marquette et
Degrandpré déborde au moindre
coup d’eau.
La Cantine du quai de Notre-Dame
de Pierreville pourtant fort
achalandée en est à ses derniers
mois d’opération. Elle
changera de vocation l’été
prochain pour devenir un B & B
qui nécessite moins de
personnel. A vendre depuis
5 ans, personne ne s’est montré
intéressé.
Hockey Dek- Joé
Desmarais a marqué 4 buts dont
celui de la victoire en tirs de
barrage pour Le Maska(7) conte
Toiture Lavoie(6). Les
Vilaines(6) ont doublé les
Flamingos (3) menées à l’attaque
par Rosalie Ouellette(3-1)
La ressemblance de la
semaine – S’il est vrai
que nous avons tous un sosie
quelque part dans le monde,
avouez que Mathieu Baron et
Michael Chaloux, ingénieur de
Sherbrooke, se ressemblent
passablement.
Mini-putt de La Plaza-
De nouvelles figures au
sommet du classement individuel
de la section Justin : Robert
Beaudin(36)(21), membre de la
formation Les Sportifs au
premier rang du classement par
équipe(970). Les Pros
suivent avec 988. Dans la
section Frédéric,
Alexandre Parenteau affiche la
meilleure moyenne (33)(29)
devant Anthony Gamelin(35)(30)
et le vétéran Jacques Deschênes
(34)(34). Au classement
par équipe, Les Meilleurs
portent bien leur nom (928)
devant Les Canadiens (939).
Des grands-pères
heureux- Jacques
Deschênes et Jean Lusignan sont
particulièrement fiers depuis un
mois. Leur petit-fils
Frédérick a été sélectionné par
le Phoenix de Sherbrooke.
M .Raymond Soucy lui, se réjouit
de l’échange qui amène son
petit–fils Léo St–Michel du
Drakkar de Baie-Comeau à
l’Armada de Blainville-Boisbriand.
Beaucoup moins de voyagement en
vue(!). Le gardien Olivier
Adam, lui, se retrouve à
Baie-Comeau.
Naturellement, Hugo Deschênes,
le papa de Frédéric est content
aussi.
Le chiffre de la semaine-
Aux Jeux olympiques de
Montréal (1976) les
commanditaires ont payé 7
millions en publicité. Ce
chiffre est passé à 3 milliards
pour les Jeux de Tokyo 2020.
Pensée de la semaine-
J’accepterais de traverser le
désert à la course pour sauver
un enfant, pas pour être déclaré
le meilleur coureur au monde.
(Albert
Jacquard)
Bonne semaine!
Laurent Delainey
laudeney@hotmail.com |