EXPORT XIII :
Guillaume Brassard
Guillaume Brassard est le fils
de Ghislain Brassard, ancien
employé d’Aciers Atlas, et de
Louise Fortin. Il a une
sœur, Caroline, qui demeure à
Singapour et enseigne à
l’université du même nom.
Il demeure dans la région de San
Francisco, à Silicon Valley,
depuis 20 ans.
Guillaume a habité Sorel
jusqu’à l’âge de 6 ans. Sa
famille a alors déménagé à Tracy
où il a fait ses études
secondaires à Bernard–Gariepy de
1986 à 1991. Guidé par
Raymond Vanasse, il a participé
aux Expos–Sciences. Son
intérêt pour les maths a grandi
avec Richard Joly. Ses
passions pour les finances, la
géographie et l’histoire se sont
développées pendant les cours de
Richard Salvas et Jean Rajotte.
Ses études universitaires de
premier cycle ont commencé à
l’École Polytechnique en Génie
mécanique. Lors de séjours
d’un an à UBC (Vancouver ) et à
Paris, il a pu faire une
spécialisation en Aéronautique
et Aérospatiale. Il a
atteint le marché du travail en
1998 chez Bombardier
Aéronautique. Jusqu’ en
2001, il a travaillé sur les
projets du Regional Jet, Global
Express et même sur le CL-145.
‘Mais, de dire Guillaume, 26
ans, ¨ la culture de Canadair¨
n’était pas pour moi. J’ai
décidé d’aller vivre
l’expérience de la Silicon
Valley.’
Les débuts dans cette
mythique région furent
difficiles car en janvier 2001,
on assiste à l’éclatement de la
bulle internet et le taux de
chômage passe de 2 à 20 % en
quelques mois. Il en a
tiré une bonne leçon de vie et
il a travaillé pendant 10 ans
chez l’équipementier de réseaux
internet Cisco Systems en
continuant à faire de la gestion
de programmes techniques comme
chez Bombardier en 1998.
En 2002, il a rencontré sa
future épouse, d’origine
chinoise, ingénieure en
informatique. Ils se sont
mariés deux fois en 2005.
D’abord, à Cupertino en
Caliornie puis à
Ste–Anne–de-Sorel en présence de
parents et amis. De 2005 à
2008, Guillaume a poursuivi un
MBA en gestion internationale à
l’Université Berkeley tout en
travaillant. Lui et son
épouse ont déménagé en banlieue
de San Francisco en 2008 et ils
ont eu deux enfants âgés
aujourd’hui de 13 ans (Félix) et
10 ans (Élèna). Deux
petits trilingues qui aiment
voyager et skier comme nous.
( suite à la fin de cette
chronique)
PÊLE–MÊLE
A Winnipeg, les nuits sont
longues. Vous vous
rappelez de cette chanson de
Pierre Lalonde en 1973 ?
Bien, un sondage auprès des
joueurs de la LNH 48 ans plus
tard, est venu confirmer le
tout. Serait-ce que
Wiinipeg a déjà a été surnommée
la ‘Chicago canadienne’ pour son
taux de criminalité ? Donc
peu fréquentée la nuit ?

Tom
Harding |
Les années se terminant par
le chiffre 1 ont été spéciales
pour le Club de golf Sorel-Tracy
‘les Dunes’. En 1941,
Roger Bouvier arrive à Sorel.
En 1951, le projet d’aménagement
d’un terrain de golf nait.
En 1961, on souligne le premier
anniversaire du deuxième neuf
trous. En 1971, 205 membres
prêtent 100$ à leur club pour
défrayer une part de
l’installation du premier
système d’arrosage au coût de 91
745 $. En 1991, les Dunes
sont l’hôte du Championnat
canadien chapeauté par la
compagnie Transamérica Vie du
Canada. L’Américain Tom
Harding ( 71- 67- 67 – 68 :-15)
l’emporte. En 2018, ce
dernier a été admis au Temple de
la renommée du golf de l’état du
Michigan.
Insolite : la route de la
pizza- En France, il y
une route, la 207, entre autres,
où à tous les 15 kilomètres, tu
peux acheter une pizza d’un
distributeur, l’équivalent au
Québec d’une distributrice.
Tu as 4 choix : la Margarita,
l’indienne, la landaise et la
montagnarde. Pour
compenser la fermeture des
restaurants.

L’écrivaine soreloise Rachel
Valois est à écrire un 6 ème
roman. Le 5e (Dommage
qu’on ne meure pas) est
celui qui a eu le plus la faveur
du public mais le prochain va
battre tous les records puisque
l’histoire se déroule en temps
de pandémie.
Quelques réactions au
congédiement de Claude Julien -
J’aime bien l’homme.
Semble honnête mais sa démarche
est désuète. Dom Ducharme
est un vieux chum. Je lui
souhaite bonne chance. Un
vent de fraicheur va faire du
bien.(Christian Sbrocca)
Ça n’allait plus avec le coach.
Bergevin se devait de tenter
quelque chose. Son poste à lui
est en danger maintenant.
(Robert Cartier)
Je suis pas surpris. Je
suis content pour Dominic
Ducharme (Yannick Lévesque)
Je ne suis plus le hockey depuis
des années (Alain Plasse,
Vincent Rancourt, Fernand
Gagnon, Pierre Boisvert)
Tout à fait justifié ce
congédiement : Julien et Muller
n’avaient pas marqué un seul but
depuis le début de la saison(!)
(Jules Pelletier)
Ça ne changera rien. Il n’y a
plus de Richard, Béliveau,
Lafleur…(Claude Bellerose)

C’était la bonne décision à
prendre. Six défaites en 8
matches, c’est assez. (Pierre
Ducasse)
Le chiffre de la
semaine – Le salaire de
Claude Julien : 5 000 000 $ !
La pensée de la semaine- Toute
peine mérite salaire et tout
salaire mérite des résultats
(Didier Court)
Bonne fête !(5)

28 : Steve Bonneville, André
Duchesne
29 : Réal Forest, Mario
Papillon, Flora Cordeau
1 mars : Andrée Hooper, Sandra
Charpentier, Michel Latour, Paul
Thiffault, Jacinthe Aussant,
Diane Belley, Alain Blais
2 : Odette Nadeau, Raymond
Ethier, Roland -Éco-Fafard,
Réjean Lange, Max Domi,
3 : Robert Hills, Marielle
Brouillard
4 : Antoine Laramée, Lise
Nadeau, Martin Leduc, Nicole
Berthiaume
5 : Michel Denis, Richard
Daneau, Justin Blackburn
6 : Raymond Degrandpré, Thomas
Landry, Réal Brouillard, Marthe
Macduff, Philippe Villiard,
Michel Bergeron, Lyne
Descheneaux, Anthony Vandal
7 : Monique Théroux, Marcel
Gagné, Sylvie Aussant, Jocelyn
Verrier
EXPORT XII ( suite et fin
)
En 2011, Guillaume fait le saut
du Cisco à une petite compagnie
qui est devenue le géant de l’infonuagique
Salesforce. Il y a passé
presque 9 ans et il a
redécouvert la ville de San
Francisco en y travaillant tous
les jours. La compagnie
est passée de 2500 à 60 000
employés durant cette période.
Il y a un an, il a fait un
retour aux sources dans la
Silicon Valley en se joignant à
Google au siège social de
Mountain View. Il a été
grandement impressionné par
l’ambiance universitaire du
campus et par la culture de
cette entreprise.
Comme passe–temps, il
s’implique dans le mouvement
scout avec son fils. Il
enseigne bénévolement l’économie
et l’entreprenariat aux jeunes
du primaire. Puis il
planifie un voyage, s’y prépare
en lisant beaucoup. La
question : va-t-il prendre sa
retraite en Californie ?
Au grand dam de ses amis
américains, il répond ‘ non’ .
Ses enfants iront à l’université
au Canada. ¨ Mais la
Californie
est un merveilleux endroit pour
développer une carrière en
technologie . ¨

Les Brassard deviendront
sûrement une famille de
snowbirds. Elle partagera
son temps entre le Québec, les
pays chauds et le monde.
Bonne semaine et bonne
distance !
Laurent Delainey
laudeney@hotmail.com |