Devrons-nous en arriver là, pour sauver les restaurants, les salles de spectacles et même le sport en aréna ?

Quand je dois me rendre à un événement pour une couverture médiatique, soit un match de hockey, un spectacle, à un Festival ou une conférence de presse, lorsque je me présente à l'entrée je dois présenter « ma passe » afin de m'identifier moi et le média que je représente.  « Ma Passe », c'est un laissez-passer, une carte de presse, mon accréditation, la preuve qui m'autorise à assister à tel ou tel l'événement.

On sait que la vaccination de masse contre la COVID approche à grands pas.  La compagnie biotechnologique Moderna affirme lundi que l’efficacité préliminaire de son vaccin s’élève à 100 %.  Moderna demandera même une autorisation d’utilisation d’urgence à la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis de son vaccin. 

Donc, ça s'en vient, mais le fournisseur de vaccin ne pourra en produire suffisamment à tout le monde dès le premier jour et devra étendre sa distribution au cours de l'année 2021.  C'est donc dire qu'il y aura des vaccinés prioritaires, des secondaires et tous les autres... j'imagine, en tout cas.

Parmi les entreprises qui souffrent le plus de cette pandémie à l'heure actuelle sont les restaurants et le domaine du spectacle en général.  Dans le cas des restaurants, la plupart avaient investi des sommes importantes dans leur salle pour se plier aux exigences sanitaires du Ministère de la SANTÉ, et qui finalement, ont du fermer quand même.

Alors, si l'intention du Gouvernement est de sauver, entre autres, les restaurants, se peut-il que prochainement l'on donne l'autorisation d'ouvrir certaines salles, que ce soit en restaurations ou de spectacles, ou même le Colisée Cardin, à condition de vérifier que le client montre une preuve qu'il a été vacciné ?  Une accréditation ou une passe ou un laissez-passer ?  J'imagine que ce serait discriminatoire pour ceux qui refuseront de se faire vacciner ?

Mais, si j'étais restaurateur et qu'on m'offrirait cette opportunité, après avoir mis des $$$ dans mon restaurant ou ma salle, pour des divisions en plexiglas, séparations, etc.., je dirais probablement OUI sans hésiter !

En tout cas, va falloir faire quelque chose très bientôt pour ces propriétaires de salle, car il est minuit moins une pour la plupart...

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François Perusse et Sorel-Tracy
Le journaliste du STM, Stéphane Martin, un grand fan de François Perusse, me faisait remarquer ce matin que l'on parle de Sorel-Tracy sur son dernier album, L'album du peuple - Tome XI. 

L'humoriste se paie un jeu de mots avec le nom de la Ville centre de la MRC de Pierre-De Saurel à la toute fin du 10e segment intitulé Quoi de neuf.

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La Formule 1 ... BIO ?
Outre le volet compétition, les Grands Prix de Formule 1, ou plutôt l'univers de La Formule 1, est un laboratoire mondial au service de l'industrie automobile. Pratiquement toutes les avancées et les innovations majeures inventées et testées sur ces extraordinaires voitures de courses au cours des décennies précédentes se retrouvent sur nos voitures aujourd'hui.

On a investi beaucoup sur la sécurité au cours des vingt dernières années, et dimanche dernier avec le spectaculaire accident du pilote Romain Grosjean, on a fait la preuve que ces efforts n'étaient pas vains, car tout le monde s'accorde pour dire que c'est un véritable miracle si le pilote français est sorti vivant de son cockpit, avec des brûlures mineures aux mains et aux pieds. De son propre aveu, son halo de sécurité, vivement critiqué lors de son apparition, y est pour quelque chose.

Mais comme le réchauffement climatique est l'affaire de tous, même la grande famille de la Formule 1 est en réflexion sérieuse sur le sujet. Depuis un an, la FIA travaille à l'élaboration d'un carburant dit durable. L'objectif est de l'introduire dès 2023 en F1.  En résumé, on veut garder le moteur hybride qui est pertinent, selon eux, par rapport aux voitures de route actuellement. 

Bon, aller dans les détails techniques serait une aventure périlleuse, mais juste vous dire qu'un carburant dit durable promet l'utilisation réduite de matière fossile à la conception et une optimisation à l'utilisation rendant l’énergie de nature à durer plus longtemps.

Il y a deux axes de recherche : l'un est basé sur les déchets biologiques, l'autre est un carburant synthétique, neutre en CO2, qui est obtenu à partir d'hydrogène et de dioxyde de carbone en laboratoire en utilisant un certain nombre de processus chimiques. La création de ce carburant durable ne peut se faire qu'à une petite échelle et est extrêmement coûteuse. C'est pourquoi la F1 a été choisie comme "laboratoire" pour ce projet. Les pétroliers de la F1 (Shell, Mobil, BP et Petronas) restent pour le moment mitigés sur ce concept. Mais, La F1 vise le bilan carbone zéro d'ici à 2030.

 PUBLICITÉ STM