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Le voir !
J’ai énormément
de respect pour les gens qui
s’impliquent. Ils donnent de
leur temps et on constate que ce
phénomène se veut de plus en
plus rare dans notre société.
Quand on jette un œil sur les
membres de la direction du
Panthéon des sports de
Sorel-Tracy, on réalise que la
moyenne d’âge des bénévoles est
très élevée.
Malgré cette
facette, le panthéon fourmille
depuis la création de la
nouvelle direction qui a fourni
un nouvel élan à cet organisme.
Toutefois, une mission demeure
importante à mes yeux.
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L’un
des grands
responsables de la
relance du panthéon,
Claude Charbonneau
est bien conscient
de cet aspect. |
Jusqu’à présent,
ce panthéon est virtuel. Je
reste convaincu que l’étape la
plus vitale pour lui donner du
prestige et le plonger dans
l’immortalité sera de lui
procurer une forme physique, peu
importe la façon d’y arriver. On
doit obligatoirement trouver un
moyen afin que la population
puisse s’y retrouver. C’est une
nécessité.
En fait, on parle
du même principe que procure un
monument pour une personne
disparue. Les gens possèdent
alors un point de repaire pour
ne pas l’oublier et lui rendre
hommage. Si on veut assurer un
avenir solide au panthéon, on
doit obligatoirement franchir
cette étape.
Il appartient, à
mon avis, à la ville de
Sorel-Tracy de remplir
adéquatement cette mission pour
rendre ce projet réalisable. Il
faut nécessairement trouver un
mur, un local, un endroit où on
retrouverait les noms de ceux et
celles qui au fil des années,
ont été élus dans ce panthéon.
Tant et aussi
longtemps qu’il restera virtuel,
sa valeur stagnera. Les jeunes
d’aujourd’hui ne possèdent aucun
moyen de réaliser l’importance
de l’existence du panthéon.
Comment peuvent-ils trouver les
personnes qui en font partie ?
Alors, si on créait un aspect
physique qui permettrait de
voir, il serait par conséquent
beaucoup plus facile de
traverser le temps.
Je sais qu’à une
certaine époque, on a tenté de
mettre ce projet de l’avant mais
j’ai l’impression qu’il est mort
dans l’œuf car personne n’est
revenu sur le sujet.
Avec la dernière
cérémonie où les Pierre Mondou,
François Beauchemin, Marc-André
Fleury, Éric Messier et Jean
Morin furent élus, ce panthéon
continue de gagner ses lettres
de noblesse. Pour une petite
ville comme Sorel-Tracy, les
gens doivent réaliser tout le
talent qui s’y retrouve.
Le meilleur moyen
est d’obtenir une chance de le
contempler. Si le panthéon
n’obtient pas son aspect
physique, la population sera
portée à l’oublier. Il faut
assurer l’avenir du panthéon et
le meilleur moyen passe
inévitablement par un aspect
physique.
Daniel Lequin
danielmedaille@hotmail.com
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