Je me
considère chanceux, je l’ai
connu !
Les gens
partent…sans avertissement. Ils
aimeraient bien prévenir mais la
vie est ainsi faite. Ceux et
celles qui restent sont
estomaqués. Ils n’arrivent pas à
comprendre mais finissent par
l’accepter. C’est la vie !
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Une
photo que j’avais
prise à l’époque de
la fameuse ligue BGM
avec Jacques (à
gauche) et Jean
Bérard. |
J’ai connu
Jacques Moreau depuis les débuts
de son implication avec la
fameuse ligue de balle-molle BGM.
J’y ai joué pendant plusieurs
années et vécu de beaux moments.
Ce circuit se voulait
innovateur, unique et quel
succès il a remporté !
Une organisation sans reproche,
solide, consciencieuse…à l’image
de Jacques. Puis, nombreux ont
remarqué sa belle voix, riche,
profonde, sincère et surtout
mémorable pour nos oreilles.
Jacques s’est prêté au jeu.
Employé des Aciers Atlas, il
découvrait et goûtait un domaine
qu’il n’avait certes jamais
pensé explorer.
Tout cela est bien beau, mais je
vais retenir davantage de cet
homme que je qualifiais
d’unique. Oui, parlons de ses
qualités humaines. Jacques se
voulait discret, à ses affaires,
il ne disait pas un mot plus
haut que l’autre. Il parlait de
ses points de vue mais n’avait
pas besoin de les défendre car
nous étions tous en accord avec
lui.
J’ai perdu mon père à 67 ans et
je sais que c’est beaucoup trop
jeune pour partir. Plus
tranquille que lui, c’est
difficile à trouver. Un
diplomate, un vrai, un sacré bon
gars qu’il était impossible de
ne pas apprécier.
Sans faire de bruit, il s’est
impliqué dans le monde du sport
de la région et n’a jamais
recherché la reconnaissance. Il
savait très bien ce qu’il
faisait, ce qu’il décidait et ne
ressentait pas la nécessité de
voir son dévouement être
officiellement reconnu.
Les gens qui ont eu le plaisir
de côtoyer Jacques Moreau seront
unanimes pour dire qu’il en
faudrait davantage des gens
comme lui chez les grands
décideurs et là je ne vise pas
uniquement le milieu sportif.
J’aimais bien le faire rire, le
taquiner quand la situation se
présentait. Malgré son air
sérieux et sa conscience
professionnelle qui ne le
quittait jamais, Jacques adorait
la vie mais sans tintamarre,
sans tambour, ni trompette.
Je me considère chanceux, je
l’ai connu et j’ai pu
l’apprécier.
Toutes mes sympathies aux
membres de sa famille, en
particulier à Mme Moreau comme
j’aime bien l’appeler, son
épouse ainsi qu’à son fiston
Jean-François, sa fierté.
Daniel Lequin
danielmedaille@hotmail.com
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