LE SORELTRACY MAGAZINE     *  Dernière mise à jour : lundi 08 juillet 2013 16:14

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NÉCROLOGIE

NOUS JOINDRE

L'ENVERS DE LA MÉDAILLE!
avec Daniel Lequin

lundi 08 juillet 2013

Quand les vaches et les moutons prennent la peine de t’encourager !

J’avais peine à ramasser mes idées. Anéanti par la catastrophe de Lac Mégantic à mon retour du Mad marathon de Waitsfield au Vermont dimanche, j’ai vraiment réalisé l’ampleur des dégâts. Quand l’humain est atteint droit au cœur, il reste ébranlé mais il a cette faculté de se redresser, de rebondir, de repartir.

Pour revenir à mon expérience aux États-Unis, ce fut sans contredit le parcours le plus difficile qu’il m’a été donné de courir. Rares étaient les pauses. On descendait, on montait parmi des paysages d’une grande beauté. D’ailleurs, nombreux sont les participants qui prenaient la peine de s’arrêter afin d’immortaliser un souvenir.

Heureusement, avec une humidité élevée qui sévissait, le soleil ne s’est jamais pointé le bout du nez. Vous me direz que c’est la coutume depuis un certain temps mais cette fois-ci, j’étais bien heureux qu’il reste dans sa cachette.

Même qu’à quelques reprises, une fine pluie est venue nous rafraîchir, à la grande joie de tous. Peu de spectateurs. Ils dormaient. Waitsfield, c’est une petite ville touristique où les liens sont tissés serrés. Alors, j’imagine que la veille avait été longue pour la plupart. Mais, il y avait les vaches qui beuglaient et les moutons qui bêlaient sur notre passage.

Peu importe, on sentait une chaleur humaine parmi les intervenants et les bénévoles. Après tout, ce n’était que la 3e édition de cet événement et comme le mentionnait l’organisateur avant le début de la course, ils prennent en considération les critiques des participants dans le but de poursuivre l’amélioration.

Parmi les faits saillants, il y a cette foire offerte le samedi, sur le terrain du centre-ville qui regroupait plusieurs petits commerçants sympathiques dans un climat convivial. On ne va pas au Mad marathon pour faire un record ou améliorer notre temps. Oubliez ça.

On parle d’un marathon en juillet, exceptionnel à cette période de l’année. Mais, il faut croire qu’on mise sur la fraîcheur des montagnes pour offrir une température potable à courir un marathon. Ce n’est pas pour rien que le départ est donné à sept heures afin d’éviter le plus possible la puissance maximale des rayons du soleil.

Je syntonisais le poste radiophonique de Burlington durant le marathon. À un certain moment, on est descendu si creux entre deux montagnes que j’ai complètement perdu la réception et on parle de quelques kilomètres entre les deux villes. Ça vous donne une petite idée !

Mon prochain marathon sera un 46e à Québec si la température le permet. Il sera suivi de Montréal où je suis déjà inscrit.

Statistiques :

Temps : 4h16 :38
Classement général : 135 sur 321
Classement catégorie d’âge : 5e sur 18


Daniel Lequin

danielmedaille@hotmail.com

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