Savoir
s'ajuster à travers les époques
! On
parle souvent de cette fierté
que l’on tente d’améliorer pour
notre région.
Fier de rester à Sorel-Tracy. Il
faut prendre les moyens pour le
devenir. Il faut reconnaître la
valeur de nos porte-étendards,
ne pas craindre de les afficher,
de peur d’en blesser d’autres.
 
Prenez le cas de François
Beauchemin et Marc-André Fleury,
hockeyeurs professionnels des
Ducks d’Anaheim et des Penguins
de Pittsburgh dans la LNH.
Je regardais l’annonce publiée
sur les tableaux lumineux aux
entrées de la ville concernant
l’hommage que l’on rendra au duo
Beauchemin-Fleury, à Pierre
Mondou et Wildor Larochelle, le
22 novembre au Colisée Cardin.
C’est excellent, même que j’ai
été agréablement surpris.
Qu’est-ce qu’on attend pour
écrire en permanence sur ces
projections : Bienvenue à
Sorel-Tracy, la ville de
François Beauchemin et
Marc-André Fleury.
J’ai déjà posé cette question à
des intervenants que je ne veux
pas identifier. Ils ont peur de
mettre leurs culottes, de
prendre leurs responsabilités.
Peur de blesser des gens,
question de garder du capital
politique, ils évitent de
prendre une telle décision, de
crainte de se mettre les pieds
dans les plats.
Certains diraient alors :
Pourquoi n’avez-vous pas
identifié untel ou un autre à la
place ? Vous savez, il est
impossible de contenter tout le
monde. Toutefois, je crois qu’un
tel geste ferait l’affaire de
l’ensemble de la population.
À mon humble avis, ces deux
athlètes sont ceux qui
véhiculent actuellement le plus
positivement le nom de la ville
et ça dépasse les frontières du
Québec. Par surcroît, on parle
de deux gentlemans qui par leur
comportement exemplaire,
projettent une image positive de
notre coin.
Il me semble, un étranger qui
arrive à Sorel-Tracy pour la
première fois et qui constate un
tel message. N’est-ce pas un
geste qui favorise une
invitation à revenir chez-nous ?
On doit profiter de nos
avantages pour faire de la
propagande et mettre de côté les
mentalités vieillottes qui nous
empêchent de progresser. On doit
également posséder la force de
caractère pour oser et innover.
Pourtant si simple à réaliser et
qui ne coûte rien, une publicité
de la sorte apporterait
énormément. Mais soyez sans
crainte, je sens encore une fois
que je prêche dans le vide car
je l’ai dit et écrit à maintes
reprises par le passé sans qu’il
y ait la moindre prise de
conscience. Ça n’a jamais
effleuré l’esprit des décideurs
durant les belles années de
Pierre Mondou, alors…
Voilà pourquoi la ville de
Sorel-Tracy reste ancrée dans sa
vieille histoire sans être en
mesure de s’ajuster à travers
les époques.
Daniel Lequin
danielmedaille@hotmail.com
|