J’entends les critiques me bourdonner les oreilles.

Nombreux étaient les coureurs à juger l’organisation du marathon de Montréal l’automne dernier sur différents aspects. Vrai que la série Rock ‘n’ Roll n’avait pas été à la hauteur.

Cette marée de recommandations avait été suivie d’un refus radical de s’inscrire à nouveau à Montréal. Sans hésitation, on démontrait notre mécontentement et la vive intention de bouder l’événement.

Au constat des inscriptions pour dimanche le 28 septembre prochain, on peut imaginer que plusieurs n’ont pu conserver leur résolution…à l’image de ce qui se fait normalement au Jour de l’An !

Par conséquent, le pont Jacques-Cartier regorgera de friands…comme si ne rien n’était. Des paroles en l’air ? Pas nécessairement. Je pense qu’il fallait réveiller les responsables du marathon de Montréal qui dormaient au gaz et qui ne se souciaient pas assez de leur produit. On a beau vouloir profiter de la popularité de la course à pied, on ne doit pas rire des gens.

Les participants(es) espèrent qu’ils auront été entendus. Les coureurs du Québec démontrent ainsi leur fierté pour le marathon de Montréal tout comme ils aiment bien le faire envers les autres manifestations du genre au Québec.

Je suis inscrit depuis plusieurs mois. J’ai été l’un de ceux qui ont monté aux barricades pour avertir les têtes dirigeantes de leurs lacunes. De ce fait, je me devais d’y retourner, question de pouvoir vérifier de plus près si les conseils des coureurs auront été respectés.

J’ose croire que le marathon de Montréal se ravisera car on ne joue pas avec le pouls de la population. Le fait que le tableau des inscriptions soit rempli à pleine capacité atteste que les coureurs accordent une seconde chance. Il faudra voir s’ils auront eu raison d’agir de la sorte.

J’ai hâte de constater et d’analyser et j’ai confiance que je vivrai une belle journée. Je considère que le marathon de Montréal nous fait voir un parcours intéressant avec parfois des prises de vue saisissantes. Partir sur le pont Jacques-Cartier, courir sur la piste Gilles-Villeneuve, la vue sur la ville lorsqu’on traverse le fleuve, le Vieux-Montréal, le parc Lafontaine, etc., agrémentent le parcours.

J’y vivrai un 7e marathon en 2014 et tout fonctionne comme sur des roulettes. Après celui de Québec où j’avais accompagné Yanick pour son premier marathon, je roulerai à Montréal en solitaire. Je vais porter une attention particulière aux aspects négatifs qui avaient été relevés l’an dernier.

Le marathon de Montréal nous appartient. Quand il a été critiqué, les Québécois(es) ont voulu afficher leur frustration aux Américains afin qu’ils nous respectent dans notre propre cour et que surtout, ils apportent des ajustements.

Pas question de faire rire de nous !

Daniel Lequin
danielmedaille@hotmail.com

PUBLICITÉ