Dominic Arpin, Daniel Lequin et Maxim Martin

On le sait. Un artiste possède un certain pouvoir. Conscient qu’une présence, une participation, une collaboration peut provoquer des sentiments de joie et de satisfaction autour de lui, on comprendra qu’il doit toutefois être sélectif car il ne peut tout accepter et cela même si son intention première serait affirmative.

Les derniers mois m’ont permis de connaître davantage l’humoriste Maxim Martin. Vous devinez que la course à pied fut le lien de notre rapprochement. J’ai pu réaliser une entrevue, il y a quelques semaines, avec celui qui publiera son livre autobiographique intitulé Excessif le 10 février prochain. Je voulais savoir comment il en était venu à courir et qu’est-ce que cette discipline représentait à ses yeux.

Il s’est livré avec son cœur, sans véritablement de filtre. J’ai grandement apprécié le personnage. Vous avez d’ailleurs pu prendre connaissance de ce texte publié sur le rds.ca. Quelques semaines plus tard, j’ai accepté son invitation pour assister à son dernier spectacle. Il m’a épaté par sa grande humilité, sa gentillesse. Depuis ce moment, je le considère comme un ami et je crois que c’est réciproque.

Par ailleurs, en septembre dernier, je me suis retrouvé à titre de président d’honneur des courses de la Fondation de l’hôpital Hôtel-Dieu de Sorel-Tracy. Privilégié fut le sentiment que j’ai ressenti suite à cette décision des dirigeants de l’organisation. Intérieurement, je me suis dit qu’il fallait que cet honneur profite davantage qu’une simple présence sur les lieux. Je voulais m’impliquer. C’est à ce moment que j’ai pensé à Maxim.

Je connais son histoire. Il revient de loin. D’ailleurs, dans le show dont je vous parlais tantôt, il dresse un bilan complet de son comportement antérieur tout comme il le fera dans son livre. On se rend compte qu’il a accompli une besogne colossale pour devenir la personne qu’il présente aujourd’hui. Pour cette raison, je me suis dit qu’il deviendrait le candidat idéal pour me succéder.

Sagement, il a pris la peine d’y réfléchir, de regarder si son horaire lui permettait de se déplacer avant de me répondre. À la grande joie de l’organisation, il a accepté avec un immense plaisir. Vous ne pouvez pas savoir combien j’étais content pour la Fondation !

Les courses du genre servent essentiellement à amasser des fonds afin de doter les institutions d’appareils modernes qui serviront à divers traitements pour les patients. Cette noble mission fournit un cachet particulier aux gens qui participent. On parle ici d’un don et non pas d’une inscription.

La collaboration de Maxim Martin donnera un sens particulier à cette journée ainsi qu’une note de prestige. Elle fournira une visibilité provinciale à cet événement dont les critiques furent unanimement positives de la part des coureurs pour les quatre premières éditions. Même le journaliste Yves Boisvert de La Presse en a fait mention dans l’un de ses récents papiers. Alors, pour célébrer un 5e anniversaire, disons que la présence de Maxime Martin tombe à point.

L’animateur du marathon de Montréal, Gilles Péloquin, qui occupe également ce poste pour cette journée, se fera sûrement un grand plaisir de souligner la collaboration de Maxim et j’ai l’impression qu’on aura droit à des moments savoureux.

Les courses de la Fondation de l’hôpital Hôtel-Dieu de Sorel-Tracy se dérouleront au magnifique parc Regard-sur-le-Fleuve le dimanche 11 septembre prochain. Un record de participation risque d’y être enregistré. Depuis le temps que les organisateurs visent le chiffre de 1000 inscriptions, j’ai l’impression que cette fois-ci, ils pourront dire mission accomplie.

Daniel Lequin
danielmedaille@hotmail.com

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