LE SORELTRACY MAGAZINE     *  Dernière mise à jour : mardi 22 mars 2016 13:48

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NÉCROLOGIE

NOUS JOINDRE

L'ENVERS DE LA MÉDAILLE!
avec Daniel Lequin

mardi 22 mars 2016

La fièvre de Boston s’installe !

Ne froncez pas les sourcils !

Non, jusqu’à présent, tout va bien. Je ne souffre d’aucun symptôme d’un rhume ou d’une vilaine grippe. Je ne parle pas de cette fièvre là. Je veux faire allusion à toute l’effervescence que peut occasionner une participation au marathon de Boston.

Les participants démontrent présentement de l’excitation. Ils viennent de recevoir leur numéro de dossard !

Cet événement approche à grand pas. Prévu pour lundi le 18 avril, ce 42 km mythique me renverse à chaque fois.

J’en serai pourtant à ma 4e présence et c’est comme s’il s’agissait d’un baptême. Je n’arriverai jamais à contrôler mes émotions. À chaque fois, je me laisse emporter, bercer par des rêves car oui, comme je l’ai déjà écrit et considérant mon talent de coureur, jamais je n’aurais pu imaginer à mes débuts que j’allais pouvoir réaliser cet objectif.

L’an dernier, je vous avais raconté que je vivrais possiblement ma dernière présence dans la ville du Massachussetts. Or, je n’avais pas prévu la température exécrable que nous avons dû subir, du début jusqu’à la fin. En fait, ce fut ma pire expérience à vie lors d’un marathon. Jamais, au grand jamais je n’avais traversé un climat aussi malsain.

Je savais que je disposais alors d’une autre qualification en poche. J’avais décidé que je n’utiliserais pas ce laissez-passer décroché lors du marathon d’Atlantic City alors qu’honnêtement, je ne visais aucunement ce temps. Fier et très heureux, je me souviens très bien m’être dit que je ne retournerais plus à Boston.

Aujourd’hui, je suis bien heureux de cette prochaine participation car j’obtiendrai l’opportunité de boucler cette merveilleuse série par un marathon qui ne pourra pas être pire que l’an dernier. Impossible que dame nature se fâche davantage. Impossible.

Pour ce 64e marathon, j’ai dû ajuster mon budget, car non, je n’ai pas encore remporté le million de $ ! En passant, vous l’auriez appris, car je vous aurais transmis la bonne nouvelle !

Au coût de 500 $ par nuit dans un hôtel du centre-ville, disons que ça commence à être dispendieux et j’avoue que même si des coureurs obtiennent une qualification, c’est loin d’être accessible pour tous. Si on considère le coût de l’inscription, le coût du transport, les repas et les dépenses personnelles, c’est un week-end qui devient très onéreux pour finalement, une course de 42 km.

Mais, ce n’est pas n’importe quelle course et cet aspect est hautement considéré par les intervenants et les commerçants. La fierté de participer au marathon de Boston et tout le prestige qui entoure cet événement, ça se paye et il faut croire que ceux qui peuvent en tirer des bénéfices n’y vont pas avec le dos de la cuillère.

Remarquez qu’on ne vous force pas la main pour courir à Boston. Ce n’est pas nécessaire car combien d’adeptes visent ce marathon pour couronner leur carrière ?

La preuve, constatez mon enthousiasme, mon engouement considérant le nombre de marathons que j’ai courus. Boston, c’est magique, c’est spécial et je n’ai jamais entendu un commentaire négatif d’un coureur suite à une présence à Boston.

Le marathon de Boston fait l’unanimité, c’est clair. Voilà pourquoi, plusieurs jours avant de s’y rendre, on se retrouve plongé dans une sorte de nuage qui nous mènera doucement vers des moments inoubliables, gravés à tout jamais dans les magnifiques souvenirs de notre vie.

La veille, au coucher, j’aurai besoin de boire une tisane à la camomille, histoire de ralentir mon rythme cardiaque !

Daniel Lequin
danielmedaille@hotmail.com

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