Vais-je
convaincre François Legault ?

J'espère
que j'inciterai le premier
ministre à s'adonner à la course
à pied après la lecture du
livre.
Je vaguais à mes occupations
mercredi de la semaine dernière
quand soudainement, j’ai entendu
le son de mon cellulaire
m’indiquant que j’avais reçu un
message. Curieux de nature,
habituellement, je ne tarde pas
pour jeter un œil.
Il s’agit du député dans
Richelieu-Yamaska, M.
Jean-Bernard Émond, une personne
des plus sympathiques, qui soit
dit en passant, m’avait fait
vivre des moments exaltants en
me rendant hommage à l’assemblée
nationale l’hiver dernier pour
mon 100e marathon et la
publication de mon livre.
M. Émond m’indique qu’il vient
justement de se procurer mon
livre. Il le connait, je lui ai
offert lors de ce fameux passage
au parlement en guise de
remerciement. « J’aimerais le
remettre à un visiteur qui sera
de passage dans notre région
d’ici deux jours. Est-il
possible pour toi de passer
brièvement à mon bureau demain
afin de lui écrire une petite
dédicace ? », m’informe-t-il.
Dans son message, il a pris soin
de me demander des nouvelles sur
ma santé, ce que je me suis
empressé de lui fournir. Il
réplique en me souhaitant la
meilleure des chances et bien
entendu, ajoute le nom de son
invité mystère. Il s’agit du
Premier ministre du Québec, M.
François Legault. Les deux bras
m’ont tombé ! Je n’en revenais
pas. Mais voyons !
Tellement excité que j’ai pris
la peine de vérifier si le
message était bien réel. Je suis
complètement dépassé. Jamais je
n’aurais pu imaginer qu’un jour,
M. Legault prendrait
connaissance de mon livre. Je
dois vous avouer que cette
nouvelle m’a fortement ému à un
point tel que j’ai eu du mal à
trouver le sommeil durant la
nuit qui a suivi, tellement
j’étais énervé.
Vous comprendrez que je ne
pouvais assister à cette remise
à cause de la Covid. On ne veut
prendre aucun risque avec un
personnage aussi important.
Dans mon petit mot, je l’ai
félicité pour son beau travail,
je lui ai dit combien je le
trouvais humain dans ses
décisions. Je lui ai écrit que
trois mots m’avaient aidé à
atteindre cet objectif,
détermination, discipline et
persévérance.
Je devais apprendre par la suite
que M. Legault adorait lire sur
des sujets variés. J’espère que
mon histoire saura l’intéresser.
Bien qu’il ne soit pas un adepte
de la course à pied, il y
retrouvera peut-être d’autres
aspects dans cette aventure
qu’il retiendra. Et qui sait si
je ne pourrais pas lui donner le
goût d’amorcer un entraînement
de course à pied et d’imiter par
le fait même de nombreuses
personnes dans le monde de la
politique qui s’entraînent
régulièrement.
Justin Trudeau est l’un deux et
certes qu’on en retrouve
plusieurs autres. Exception
faite de Donald Trump, nombreux
sont les présidents américains
qui s’adonnaient à la course à
pied durant leur mandat, des
moments qui leur permet
d’évacuer une partie du stress
qu’ils vivent quotidiennement et
qu’ils peuvent accumuler.
J’aimerais profiter de
l’occasion pour remercier bien
sincèrement M. Émond pour cette
belle pensée de sa part. Je ne
le connaissais pas avant qu’il
arrive en politique mais je dois
admettre que son humanisation
m’impressionne au plus haut
point. Je lui en suis tellement
reconnaissant.
La vie nous réserve de belles
surprises. J’avoue que j’ai été
gâté par celle-là, davantage
quand on ne s’y en attend pas.

Un gros
merci à Jean-Bernard Émond pour
cette belle pensée de sa part.
Daniel Lequin
danielmedaille@hotmail.com
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