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Vendredi 17 juin, 2022
Crise dans le transport scolaire: Le gouvernement doit prendre ses responsabilités
Chambly, le 17 juin 2022 – Des conductrices et des conducteurs de véhicules scolaires de la région de la Montérégie ont manifesté ce matin devant les bureaux du député Jean-François Roberge afin de réclamer du gouvernement caquiste des investissements importants pour sauver le transport des élèves. « L’indexation de 8 % de l’enveloppe globale du transport scolaire proposée par le ministère de l’Éducation est nettement insuffisante puisqu’elle ne couvre même pas les augmentations nécessaires pour assurer un salaire décent aux conductrices et aux conducteurs d’autobus jaunes et de berlines », affirme Josée Dubé, présidente du Secteur transport scolaire de la Fédération des employées et employés de services publics ().
Pour Mme Dubé, la solution est simple : « Ça prend une enveloppe budgétaire dédiée entièrement à nos salaires. Nous faisons un vrai métier et il est plus que temps qu’on reçoive une rémunération qui reconnaisse nos compétences », affirme Josée Dubé, présidente du Secteur transport scolaire de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN). Rappelons que le salaire moyen de la profession est actuellement de 20 000 $ par année.
De nombreux transporteurs scolaires jugent aussi que la proposition du ministère est complètement inadéquate et, par conséquent, refusent de renouveler leurs contrats avec les centres de services scolaires. « Il est minuit moins une. Nous l’avons dit maintes et maintes fois et nous le répétons aujourd’hui : si les augmentations des montants pour le transport scolaire ne sont pas à la hauteur des besoins, il y aura d’importants bris de services à la rentrée et ce sera un vrai casse-tête pour les familles », ajoute Annette Herbeuval présidente du Conseil Central de la Montérégie – CSN.
Le Secteur transport scolaire de la FEESP-CSN évalue qu’il manque actuellement 1 500 conductrices et conducteurs pour assurer la couverture de toutes les régions du Québec. « La balle est dans le camp du gouvernement. Il doit maintenant prendre ses responsabilités », conclut Mme Herbeuval.
Fédération des employées et employés de services publics