SorelTracy Magazine - Samedi, 23 novembre 2024

Vendredi 24 mars, 2023

« D’affirmer que c’est la Ville de Sorel-Tracy qui met fin à IO Expérience, c’est totalement faux » – Patrick Péloquin

Photo Capture d’écran

(Stéphane Martin, 24 mars 2023) – La Ville de Sorel-Tracy n’a pas perdu de temps pour réagir aux propos tenus par les dirigeants du projet IO Expérience qui affirment que la Ville de Sorel-Tracy est l’unique responsable de l’arrêt des activités chez IO Expérience.

(Voir communiqué de presse : https://www.soreltracy.com/io-experience-quitte-la-region-et-pointe-du-doigt-la-ville-de-sorel-tracy/)

« Nous sommes extrêmement surpris de ce communiqué ce matin. Pendant la campagne électorale, il y a eu des discussions avec IO Expérience et la dernière communication date du 28 octobre où notre directeur général, Carlo Fleury, s’entretient avec Sylvain Descheneaux d’IO Expérience. Dans l’échange, il est mentionné que la Ville est toujours disposée à s’asseoir avec IO Expérience pour chercher un terrain d’entente. […] Et Monsieur Descheneaux répond qu’il va nous revenir à cet effet. La campagne électorale s’est terminée et nous n’avons pas eu de retour. Nous avons relancé après les Fêtes et c’est demeuré lettre morte. La première nouvelle que l’on a d’eux, c’est le communiqué de ce matin », laisse d’abord savoir le maire, Patrick Péloquin.

« D’affirmer que c’est la Ville de Sorel-Tracy qui met fin à IO Expérience, c’est totalement faux. On soutient tous les projets culturels à la Ville de Sorel-Tracy. On a de bons partenariats, mais c’est évident que pour faire de bons partenariats, il faut respecter les ententes qui ont été établies. C’était l’enjeu avec IO Expérience. Beaucoup de points de l’entente initiale n’ont pas été respectés. Jamais IO Expérience ou la Corporation des événements ne nous sont revenus en réponse à nos interrogations sur la non-conformité. »

La liste de manquements reprochés à IO Expérience est assez longue selon le maire.  « On commence par le bruit jusqu’à 1h et 2h du matin dans un quartier résidentiel. L’utilisation plus grande du quai Catherine-Legardeur que la pastille où la scène était érigée. Les barrières et les blocs de béton tout autour du site. L’utilisation de Statera pour les toilettes et les coûts engendrés pour Statera. La scène devait être temporaire et elle a été permanente pendant un an. L’utilisation de l’électricité à même les locaux de Statera qui est l’utilisation de l’électricité de la Ville et des panneaux électriques de la Ville.  La modification du site sans nécessairement avoir les permis de construction. Les roulottes laissées en permanence sur le quai. Ça commence à faire une liste assez longue qui nécessitait de s’asseoir et de s’entendre. Ils se sont approprié un quai qui n’était pas du tout à l’origine dans les plans. Nous, on voulait rétablir ça et l’on n’a pas eu de nouvelle. On apprend aujourd’hui que tout ça serait de la faute de la Ville, c’est totalement faux », de conclure Patrick Péloquin.

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