Voici venue la période de l’année durant laquelle nous avons sagement appris à formuler des souhaits et des résolutions.
On peut toujours rêver, le rêve étant l’extension de la réalité et pouvant inspirer la concrétisation de nos désirs.

On peut fragmenter en de multiples facettes le diamant des souhaits, notamment le bonheur, que l’on souhaite à profusion.
S’il est donné à chacun de définir et de fabriquer son bonheur, ce dernier repose néanmoins sur des conditions socio-économiques décentes, indispensables au bien-être quotidien.

JE SOUHAITE…

Que nous apprivoisions l’écoute et la communication, envahis que nous sommes par des distractions incessantes et des monologues soi

Que nous développions des habiletés à exprimer sans heurts nos opinions et à accueillir celles des autres.

Que nous affirmions nos opinions et nos points de vue, sans agressivité.

Que l’individualité des uns et l’indifférence des autres n’entravent ni l’évolution personnelle, ni l’amélioration sociale.

Que la poursuite d’objectifs économiques ambitieux ne fasse pas ombrage aux meilleures et aux plus nobles intentions.

Que la conscience de la beauté et de la force de la nature génère le développement durable “plutôt que le développement non endurable”, pour citer une personne qui m’est chère.

Que le Saint-Laurent, long et grand courant de fierté, soit célébré par des divertissements nautiques non polluants et non tonitruants.

Que les citoyens se réapproprient le quai Catherine-Legardeur, ce bien commun, pour y marcher, flâner et admirer le point de vue.

Qu’un projet d’observatoire du confluent permette d’admirer la situation exceptionnelle de la ville.

Que le camionnage intensif d’une centaine et plus de véhicules lourds par jour à travers les rues étroites de la petite ville soit repensé et mieux réparti pour améliorer la qualité de vie des résidents  de certains quartiers.

Que chaque jour contribue à faire de chacun de nous la meilleure version de soi.

La vie est un vaste territoire et le temps, un précieux allié.