SorelTracy Magazine - Jeudi, 21 novembre 2024

Mercredi 1 juin, 2022

Motion du Bloc Québécois :

« En recherche universitaire, la compétence et la science doivent primer », Louis Plamondon

Ottawa, le 1er juin 2022 – Le Bloc Québécois a profité de sa journée d’opposition pour déposer une motion incitant la Chambre des communes à dénoncer toute forme de discrimination. Plus spécifiquement, la motion demande au gouvernement de revoir les critères du Programme des chaires de recherche universitaire afin de prioriser les compétences des candidates et candidats, et que l’attribution des subventions de ce programme se fasse en fonction de la science et non selon des critères identitaires ou sans lien avec l’objet de la recherche.

« Les centres de recherche universitaire sont avant tout des lieux de savoirs voués à la science et le principal critère devant guider le choix de ses scientifiques est précisément leur haut niveau d’excellence ainsi que leurs compétences dans leur champ d’études. Exclure des scientifiques qualifiés sur la base de critères identitaires est un non-sens qui va à l’encontre de la mission universitaire. L’excellence doit demeurer le critère numéro un : les universités sont parfaitement capables de se doter elles-mêmes de politiques favorisant l’égalité, la diversité et l’inclusion parmi leur bassin de candidats qualifiés », soutient le député de Bécancour– Nicolet—Saurel, Louis Plamondon.

« L’éducation, c’est l’affaire du Québec qui s’est d’ailleurs doté de son propre réseau d’universités pour desservir l’ensemble de ses régions et soutenir leur développement économique. Avec son programme de chaires de recherche, Ottawa vient triplement empiéter sur la compétence exclusive du Québec en éducation. Ce programme est devenu un programme d’embauche de professeurs d’université; il nuit aussi à l’autonomie universitaire, puisque les universités doivent satisfaire les quotas stricts du gouvernement fédéral sous peine de perdre une partie de leur financement. Enfin, il contraint la liberté universitaire, puisque les chercheurs doivent démontrer qu’ils adhèrent aux théories du programme lorsqu’ils remplissent leur dossier de candidature », dénonce M. Plamondon.

« Cette politique d’Ottawa met en oeuvre une mathématique idéologique qui ne fonctionne pas dans la réalité, notamment celle des universités québécoises. Si nous souhaitons améliorer l’accès à divers groupes, il y a d’autres solutions possibles. Ottawa a une prise : augmenter les bourses et les subventions de recherche aux étudiantes et aux étudiants au doctorat qui n’ont pas été rehaussées depuis 2003 », de conclure Louis Plamondon.

Source: bureau du député Louis Plamondon

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