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Vendredi 14 juillet, 2023
En sécurité dans un autobus en pleine tempête
André Perron, chauffeur d’autobus depuis une quinzaine d’années évalue que la tempête de jeudi est comparable à une tempête de neige, l’hiver. Crédit : Annie Bourque
(Annie Bourque) – En cette fin de journée, du 13 juillet, la pluie se déchaîne à l’extérieur. La porte s’ouvre. Le chauffeur André Perron nous accueille avec le sourire. -On devrait être à Sorel à 18 h, si tout va bien, nous rassure-t-il.
Après quelques minutes à bord, les nombreuses alertes de tornades d’Environnement Canada résonnent dans l’autobus et sur les cellulaires des passagers.
« Cela ne me dérange pas ces alertes-là. Je suis habitué et je ne suis pas inquiet », confie-t-il.
Les voitures avançaient prudemment sur l’autoroute 30, jeudi, en pleine tempête de pluie. Crédit : Annie Bourque
Dehors sur la 30, les voitures avancent avec leurs lumières de sécurité, toutes allumées. On sent les vagues sous les énormes roues de l’autobus. « Des températures comme aujourd’hui, dit-il, c’est pire qu’une tempête de neige.»
Depuis le 1er avril 2008, cet ancien travailleur de la Sidbec-Bosco a commencé une nouvelle carrière comme chauffeur d’autobus. M. Perron a travaillé pour la Québécoise et maintenant, pour la Société de transport collectif de Pierre- De Saurel.
«Je fais plus de 600 kilomètres par jour. Là, c’est mon premier de quatre aller- retours», précise le chauffeur âgé de 74 ans, mais qui en parait 63.
Ces rafales et cette forte pluie font partie de son quotidien. « Le secret, dit-il, c’est de rester prudent et je garde toujours confiance. »
Une belle leçon à retenir pour nos autres tempêtes à venir.