Éric Durand – (Photo: Annie Bourque – Archives STM)

(Stéphane Martin, 03 février 2025) – Le président d’Aciers Richelieu, Éric Durand, n’hésite pas à afficher sa colère contre les tarifs douaniers du président des États-Unis, Donald Trump.

Dans une entrevue qu’il a accordée au Journal de Montréal, Monsieur Durand mentionne craindre que les tarifs de 25% que Trump a imposés samedi entraînent la suppression d’emplois dans ses deux usines de Sorel-Tracy. « Tout le monde chez nous pense que c’est un colon. Il est vraiment dérangé. […] Il prend tout le Canada en otage. Quant à moi, ça ne se fait pas. C’est un vrai intimidateur », confie-t-il au journaliste Olivier Faucher.

Éric Durand affirme qu’il voit naître un sentiment de peur parmi ses 175 employés. « Des pertes d’emploi, il pourrait y en avoir chez nous, c’est sûr. Les employés me demandent comment ça va aller et si l’on va être affecté. »

Se serrer les coudes

Dans cette entrevue, Monsieur Durand affirme qu’il a décidé de ne plus mettre les pieds aux États-Unis. Il espère que la population en fera de même en guise de solidarité. « C’est terminé. Je ne sais pas quand je vais retourner là. Je regardais pour acheter un condo en Floride et tout est sur la glace. Il faut se serrer les coudes comme pendant la pandémie. Si tout le monde fait un petit geste, ça finira par être gros », conclut-il.

Lire l’article complet du Journal de Montréal
«C’est un colon»: le patron d’une entreprise d’acier de la Montérégie en furie contre Trump