SorelTracy Magazine - Mardi, 3 Décembre 2024

Lundi 19 juin, 2023

Ginette Reno rencontre ses admirateurs à Sorel-Tracy

Ginette Reno

(Stéphane Martin, 19 juin 2023) – La pluie n’allait pas empêcher des centaines d’admirateurs de la chanteuse Ginette Reno de se déplacer samedi pour une rencontre en tête-à-tête avec leur idole. Le SorelTracy Magazine a eu la chance de s’entretenir une dizaine de minutes avec la grande dame de la chanson.

L’artiste s’est d’abord faite rassurante sur son état de santé qui l’a forcé à prendre du repos au début du mois. « Je ne suis pas à 100%, ils m’ont dit que je faisais beaucoup d’arthrose dans mon dos. J’ai quelques problèmes avec mon nerf sciatique. J’ai l’impression que ma jambe droite est fâchée après moi. C’est ça vieillir. Quand on a 77 ans, ce n’est plus comme lorsque l’on a 15 ans. Même si dans ton cœur tu as encore 15 ans, la carrosserie vieillit et c’est tout à fait normal », laisse savoir Madame Reno.

La chanteuse nous surprendra lorsqu’on lui parle de Sorel-Tracy en nous amenant complètement ailleurs alors que l’on s’imagine que ses premiers mots seront pour son fils, Pascalin, qui y réside et y tient le restaurant Les Années Folles.  « J’ai donné ma virginité au Marine Club à Sorel. C’est écrit dans le livre. J’aurais pu la donner au Château Frontenac à Québec, ben non, j’ai choisi le Marine Club à Sorel. […] J’ai également de bons amis à Sorel, dont la famille Guimond. Sylvain a été mon entraîneur pendant très longtemps et par la suite, il a été très généreux à l’égard de mes deux fils qui jouaient au hockey et au golf. Nous avons gardé de bons liens même s’il ne m’est plus aussi accessible qu’avant depuis qu’il est en amour », confie avec humour la chanteuse.

Stéphane Martin et Ginette Reno

L’authenticité de Ginette Reno est palpable dans son autobiographie que l’on retrouve dans tous les Jean Coutu de la province. L’écriture de l’ouvrage aura été bénéfique pour la chanteuse. « Il faut faire des deuils dans sa vie. Chaque fois que j’écrivais et que ça faisait mal, je savais que je devais faire un deuil. Il y a encore des choses qui sont très latentes et qui vont rester là. Il y a un grand psychiatre qui disait qu’on se lève tous les jours avec une douleur, une incertitude et un travail constant. […] La musique et les humains sont les deux choses que j’aime le plus au monde. Les humains m’ont fait beaucoup de mal, ils m’ont fait peur, mais j’aime encore les humains. »

L’album C’est tout moi remporte également un vif succès avec plus de 40 000 exemplaires vendus. « J’ai failli l’appeler Entre ciel et terre. Il y a autant de chansons qui sont spirituelles pour d’autres qui sont plus denses vers la Terre. Il y a de la souffrance, de la blessure, mais il y a du plaisir aussi. J’ai signé deux chansons sur le disque. Malatou et Poursuis ton chemin. La première est extrêmement joyeuse et la seconde revêt une importance particulière pour moi. Il s’agit d’une chanson sur la seule fois où j’ai demandé à mon père de me bénir alors qu’il était après mourir. Je trouvais ça très touchant », témoigne en conclusion Ginette Reno.

Mme Reno pose fièrement avec son fils Pascalin

Mentionnons le travail exemplaire de la société GardaWorld qui était responsable de la sécurité de l’événement. Chaque admirateur était traité comme un invité spécial de la chanteuse.

Des fans sous le charme

Le SorelTracy Magazine a rencontré quelques admirateurs qui se sont déplacés par centaines afin de passer un moment précieux avec la chanteuse.


« J’ai fait la route parce que je l’aime et je l’adore. C’est une toute première rencontre pour moi »
, raconte fébrilement François Deschênes qui a fait la route depuis la municipalité de La Présentation afin de rencontrer son idole.


« C’est ma chanteuse préférée, c’est la 4e fois que je la rencontre. J’ai été voir plusieurs de ses spectacles. J’ai tous ces disques. J’achète également tous les disques et livres de nos artistes québécois, c’est important pour moi »
, laisse savoir Linda Morrissette de Saint-Aimé.


« Elle a bercé mon enfance et j’ai fait découvrir Ginette à mon fils qui l’aime énormément. Du haut de ses 10 ans, il aime beaucoup ses paroles. Ça me fait vraiment plaisir »
, confie Rachel Boulerice qui était accompagnée de son fils, Pierre-Olivier Lamouche.


« Je la suis depuis toujours, mais on n’a pas souvent la chance d’aller la voir. Il était certain que l’on allait profiter de cette occasion de la rencontrer. Je n’aurais manqué ça pour rien au monde »
, se réjouit Pauline Morin qui rencontrait la chanteuse pour la 2e fois en compagnie de son conjoint Patrick Lepage.

 

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