Je serai toujours admirative du rituel du Thanksgiving des Américains.

Malgré le rythme trépident du quotidien, les inquiétudes, les soucis inhérents à la vie, savoir s’arrêter pour regarder attentivement l’état de notre réalité, ses angles favorables, ses privilèges, la part de lumière en contre partie de l’ombre, procure réconfort et sérénité.

Bien surprenante est la gratitude! Elle jaillit d’un geste de bonté, de l’amabilité, se transformant en résilience face à l’épreuve et l’adversité.

De la déception et de l’accablement peut surgir la gratitude sous le revirement positif d’une situation et son acceptation sereine.

La gratitude permet, si on la cultive, d’apprécier et de désirer ce que l’on a déjà, ainsi que la bienveillance et la gentillesse que nous prodiguent les autres.

ATTACHANTE NOUVELLE-ANGLETERRE

Une fois de plus, je me suis ressourcée dans la beauté tranquille d’une petite ville côtière américaine.

Encore, j’ai pu apprécier la convivialité des ses résidents et de ses vacanciers. Comme si à l’unisson, nous endossions les mêmes valeurs: amabilité, cordialité, salutations sincères, courtoisie entre conducteurs et piétons.

Outre le soleil, le vent, la mer, les arbres et les fleurs, la dimension humaine nous faisait sentir participants à un même et simple plaisir de vivre avec en prime, le savoir vivre.

Pensée magique
Que serai l’existence sans un brin de magie…?

Vous arrive-t-il d’imaginer un monde où chaque personne, dirigeants et citoyens, sur chacun des continents, se consacrait à édifier son bonheur ainsi que celui des siens et de sa société?

Vivre aurait dû, pour tous, s’avérer un heureux passage sous le règne de l’amour, de l’équité et de l’entraide. Il y a tant à gagner à créer du bonheur!

Tant d’efforts sont dédiés à l’appropriation du pouvoir, des biens terrestres, de la fourberie et de l’intérêt personnel.

Que de vanité et d’inutilité tissent l’inconscience et l’abus de pouvoir…!!

Ne pas savoir être heureux, ni rendre heureux, voilà la plus grande et la plus déconcertante inaptitude humaine.

Lucie Antaya