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Dimanche 18 août, 2024
Chronique: « En prenant mon café !
Guy Vandal, trou 1 coup – 1000e Filière Progressive – Climat
Trou d’un coup pour Guy Vandal
Mon grand chum de plus de 50 ans, Guy Vandal (Traducteur, Agence Traduction Passeport), s’est retrouvé sur le tertre du départ du trou no 8 du parcours St-Laurent du Golf Continental, samedi, le 17 août dernier, pour défier les minces probabilités de réussir un coup parfait.
Dans sa qualité de plume que je lui connais, il m’a décrit son coup de la façon suivante.
— Conscient du taux élevé d’humidité et de la faible réactivité de la balle recyclée qu’il utilise (cadeau de son épouse tannée qu’il demande des balles de golf à Noël), il sort son fer 9 et décide de mettre le tee un peu plus haut qu’à l’habitude, car le fanion est placé ce matin-là à quelques pieds du début du vert à environ 110 verges du départ blanc.
Il s’élance et sa balle est projetée très haut directement vers le fanion. Vu la dénivellation du terrain, Guy et ses compagnons de jeu Martine, Yvan et Daniel ne voient pas la balle tomber, mais croient entendre le son d’une balle qui frappe le poteau du fanion. Le quatuor se dirige alors vers le vert en montant la petite colline à la droite de l’allée. Ils ne voient toujours pas la balle jaune de Guy, mais le poteau du fanion est légèrement incliné vers l’avant. C’est donc très peu probable que le balle ne soit dans le trou.
Yvan, qui est de toute évidence le plus fébrile du groupe quant à la possibilité de voir la balle dans le trou, avance vers le trou et émet un cri de joie en y voyant la balle bien au fond. Yvan dit même qu’il a des frissons tant il est heureux de vivre un moment si rare. Quant à Guy, il prend la pose pour immortaliser la réalisation du rêve de tous les golfeurs et poursuit sa conquête du parcours. —
Les plus vieux d’entre nous se souviendront que Guy Vandal, sportif à ses heures, a été l’un des meilleurs joueurs de tennis de la région dans les années 70-80. Il en a même donné des cours à plusieurs adeptes. Je ne saurais dire s’il a encore sa raquette, mais maintenant, le golf, c’est sa passion.
Bientôt, la 1000e de la Filière progressive
Eh oui, parmi les choses positives encore aujourd’hui, l’émission musicale de WebRadio (ou Podcast), La Filière Progressive (LFP), animée par Jean Doyon et de son directeur musicale, Réjean Charbonneau, est sur le point d’atteindre sa 1000e émission. Cette heure et demie de Rock Progressif (très élargie) se retrouve maintenant sur le WEB seulement au www.lafiliereprogressive.com, pour écouter notre petite dernière, l’émission #986.
La Filière Progressive a débuté au printemps 2004 grâce à une rencontre des deux hommes lors d’un match de hockey.
En réalisant une émission hebdomadaire, qui au départ était destiné à être diffusé sur les ondes de CJSO à Sorel-Tracy, c’est finalement sur le NET, que l’histoire s’est poursuivie. Jean; musicien, Réjean; mélomane doté d’une excellente mémoire, se sont par la suite liés d’amitié, et au fil du temps ils ont trouvé une formule d’émission qui leur convenait.
En 20 ans, ils ont créé une communauté d’auditeurs, et de musiciens, qui les suive depuis toutes ces années.
Bien que ce soit une émission francophone, LFP reçoit des albums de partout dans le monde, et de toutes sortes de langues, afin d’être sélectionné par Réjean pour tourner, au moins un bloc, sur notre 90 minutes de Prog.
Rien n’a encore été décidé de l’après 1000e émission, on parle peut-être de poursuivre encore un peu… on verra.
Mais, à chaque fois que l’on se rencontre au Studio Kapricom pour l’enregistrement de cinq émissions, c’est un plaisir de renouer, de se donner des nouvelles de notre vie, notre santé, nos bobos et quelques bonnes blagues.
« Ce n’est pas encourageant, mais on est rendu là ! »
D’ordinaire, les nouvelles sont assez tranquilles au cours de l’été, sauf que maintenant, ce sont les changements climatiques qui prennent toute la place. On va peut-être devoir renommer: « La nouvelle réalité climatique », parce qu’on a l’impression que les étés seront de plus en plus difficiles, et que ça ne reviendra plus jamais comme avant.
Combien de fois dans ma jeunesse ai-je entendu « maudite hiver… », alors que maintenant, nos hivers ne sont plus ce qu’ils étaient, mais plutôt que depuis quelques années les étés sont à craindre, pour toutes les raisons les plus intenses que l’on connait; dégâts de propriétés qui engendrent des coûts importants; les coups de chaleur, les vents dévastateurs et les pluies torrentielles.
Sommes-nous prêts à affronter cette nouvelle vie ? Nous? Notre ville? Notre région? Avons-nous les moyens d’y faire face ?
La dernière grosse pluie du 9 aout 2024 a fait réfléchir bien du monde. Depuis, l’on parle de bassin de rétention pour les villes, de réservoir de stockage de l’eau pour aider à éviter les inondations, aussi, de plus de zone humide qui aiderait à absorber les surplus d’eau sur les terrains, de tuyau d’égout pluvial de plus grande capacité et j’en passe.
Les experts disent que malgré les efforts des trois paliers de gouvernements, chacun d’entre nous devra faire sa part de son côté et toujours se préparer au pire. Ce n’est pas encourageant, mais on est rendu là!