À 4h dans la nuit de samedi à dimanche le week-end dernier, il pleuvait des cordes. Les éclairs et le tonnerre allaient-ils gâcher la 3e édition du Défi Daniel Lequin ?

J’étais découragé lorsque nous avons commencé à préparer le site. Je priais pour que Dame nature collabore considérant que l’on n’avait pas été chanceux à ce niveau au cours des deux premières éditions. À ma grande joie, le calme est revenu et le mauvais temps a disparu, laissant place à des nuages gris mais sans menace.

L’organisation s’était fixé un objectif raisonnable de 700 participants mais soudainement, tout a explosé. Heureux, oui mais je vous avouerai que c’était parfois paniquant. Allions-nous être à la hauteur et répondre aux exigences ? Je sentais que nous marchions sur un fil de fer.

Toutefois, on se considère chanceux de pouvoir miser sur des bénévoles en or. Je ne les connais pas tous mais je tiens à remercier les principaux. Joël Laroche de la ville de Sorel-Tracy fut un atout indispensable par son implication et ses conseils, Gérard Gauthier a apporté ses bras et son adrénaline, Marc s’est impliqué solidement. Que dire de mon acolyte Mélanie Duclos qui sans sa présence, la journée n’existerait même pas.

Pour la première fois, on a pu exploiter les jeux gonflables. Ça peut paraître anodin comme observation mais c’est tellement significatif. La mauvaise température nous avait empêché de les avoir au cours des deux premières années.

L’atmosphère sur place était incomparable. Il y avait assurément plus de 2000 personnes au quai Catherine-Legardeur et beaucoup d’animation. Un climat comme on en voit dans les autres courses du genre au Québec.

Avec un nombre supérieur à 1000 participants, je me suis laissé dire que nous venions d’entrer dans les majeures, qu’il fallait dorénavant se considérer comme une journée importante dans ce milieu.

Je ne voudrais pas oublier la participation d’enseignants de notre réseau scolaire. Je pense à Éric Fréchette pour les deux polyvalentes, David Lussier de l’école Saint-Jean-Bosco et Martin Courchesne de l’école Laplume. Ils ont beaucoup de mérite car leur initiative pourrait fort bien déboucher sur un projet des plus intéressants pour la course à pied chez les jeunes de notre région.

Le Défi Daniel Lequin est là pour rester et je vous assure qu’il y aura une 4e édition. Il y aura des changements car on a pris des notes sur certaines recommandations qui nous permettrons d’offrir davantage une journée rassembleuse.

Merci à vous tous.