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Mercredi 27 avril, 2022
« Je me pinçais pour ne pas pleurer ! » Daniel Lequin
Je ne pensais jamais vivre de telles émotions. J’ai même dû me contenir à maintes reprises tellement j’appréciais ce qui se déroulait devant mes yeux.
Voir cette joie qui régnait sur place, les sourires, les cris, l’enthousiasme à la fête, je sentais que les coureurs avaient besoin de savourer ces moments dont ils étaient privés depuis deux ans. Vous le savez, j’ai participé à de nombreux marathons mais jamais je n’avais osé me retrouver derrière le décor, au sein d’une organisation.
À 3h dans la nuit de samedi à dimanche, je me suis arraché littéralement de mon lit après deux journées extrêmement bien remplies à la planification de l’événement. Là, disons que le poids des années faisait son œuvre. Lorsque je suis arrivé sur le site, aux alentours de 3h30, il faisait un froid de canard et un vent à écorner les bœufs au confluent de la rivière Richelieu et du fleuve Saint-Laurent.
Je me suis posé cette question : Mon Dieu, mais qu’est-ce que je fais ici ? Je m’engageais vers une journée des plus actives, captivantes et éreintantes.
Jusqu’à quelques minutes avant le premier départ, les membres de l’organisation se sont activés et j’ai réalisé lors de cette période toute la charge qui devait être accomplie pour que la première édition de cette journée devienne réalité.
DES ÉLOGES
Il y a eu des erreurs. La perfection n’existe pas sur cette terre. Nous avons reçu des critiques qui vont être utilisées pour que les correctifs soient apportés. Mais des erreurs, il y en aura toujours.
Ce qu’il faut retenir, c’est l’ensemble des commentaires et à ce niveau, je pense que nous avons été réellement gâtés. Les éloges qui traduisaient une grande satisfaction sont parvenus à nos oreilles comme un baume pour tout le travail qui avait été accompli.
L’important à mes yeux était de voir des gens heureux et de remettre tous les profits de la première édition du Défi Daniel Lequin à deux associations qui nous tiennent à cœur, Mélanie Duclos et moi. Durant ce week-end, je me suis rendu compte combien le père de Mélanie pouvait prendre de la place dans sa vie. Sa perte a sûrement bouleversé son existence. Remettre de l’argent à l’Association pulmonaire du Québec, un geste qui prenait alors tout son sens.
Dans mon cas, après avoir représenté la Fondation de l’Hôpital Hôtel-Dieu de Sorel lors de mes nombreux marathons et en être parfois le porte-parole, il devenait logique que je ne les oublie pas. D’autant plus que c’est à cet endroit que j’ai subi mon intervention chirurgicale pour mon cancer de la prostate.
PRÈS DE 500 INSCRIPTIONS
Ça m’a pris quelques jours à chasser la fatigue accumulée. Or, le bonheur du devoir accompli comblait les efforts alloués à la planification de cette journée.
Les 487 inscriptions, un résultat bien au-delà de mes espérances et si la température avait été plus clémente, nous aurions sans aucun doute dépassé le chiffre 500.
Je voulais que cette journée soit à mon image, c’est-à-dire dans le bonheur, l’amusement et sans aucune pression. Merci aux nombreux commanditaires qui ont bien voulu nous appuyer, merci aux bénévoles car sans leur présence, oubliez les courses, merci à Mélanie Duclos qui sans elle, je n’aurais pu m’aventurer dans une telle escapade, merci à la dynamique Line Bouchard, responsable des bénévoles ainsi qu’à Patrick Montmarquet qui a réalisé un travail de bras colossal, allégeant la besogne physique que nous devions réaliser, autant avant qu’après cette présentation.
Des profits de 17,200$ seront remis équitablement aux deux organismes. Nous vous convions à la 2e édition prévue pour le dimanche 23 avril 2023.