Ceux et celles qui espéraient que notre passage à vide durant les années de pandémie bonifierait par la suite le comportement humain doivent être amèrement déçus. Et j’en suis.

Il semble qu’une épreuve a le pouvoir de redonner un sens à la vie tout comme elle peut faire dériver vers l’expression de la frustration, de la colère et de l’individualisme exacerbé.

Le sens du “vivre en société” s’effrite. Notre époque est brutale économiquement. Elle marginalise un grand nombre de citoyens qui perdent leurs moyens de vivre dignement sans être rongés par la peur et l’insécurité. On se sent gouvernés par la bêtise, le manque de rationalité et d’humanité.

Les gestes que posent ceux et celles qui sont avides de justice et d’équité semblent s’évaporer au détriment de décisions économiques, bureaucratiques et technologiques trop souvent inadéquats et irréalistes. On croule sous les lois et règlements à un point tel que nous contrevenons toujours quoique l’on fasse. Il y a beaucoup de poussière dans les idées et les principes des gouvernants.

Le pouvoir citoyen a besoin de regagner de la vigueur mais encore faut-il se parler et partager ce qui ne va pas pour redonner un regain à notre qualité de vie, à la bienveillance et surtout, à la vigilance face à la gouvernance de tous les paliers du pouvoir.

Notre bonheur n’appartient pas à la gouvernance.

De la culture en boîte
Quelle ingéniosité que ces distributeurs de livres disséminés à travers les parcs et autres endroits de la ville!
Il suffit d’y laisser les livres dont on se départit pour s’apercevoir, en peu de temps, qu’ils ont été recueillis. Ainsi circulent le divertissement, le savoir et l’art.
Longue vie à cette initiative implantée depuis plusieurs années!

“Conversations sans Paroles”
“Et qu’est-ce qui n’est pas touché par le temps, sinon l’éternité?”
Autrice: Christiane Rochefort, roman, Grasset