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Jeudi 30 janvier, 2025
Ville de Saint-Ours
La fermeture du restaurant « L’ours qui bouffe » ouvre la voie pour la construction d’une nouvelle caserne incendie
(Stéphane Martin, 30 janvier 2025) – La propriétaire du restaurant L’ours qui bouffe de Saint-Ours, Gaétane Deslippes, annonçait récemment que l’établissement allait fermer définitivement ses portes le 8 février prochain.
Ce départ à la retraite, combiné à l’impossibilité de trouver une relève pour le commerce, offre l’opportunité à la municipalité d’acquérir le terrain afin d’y construire sa nouvelle caserne incendie.
« Nos premiers mots sont adressés à Madame Deslippes qui a offert énormément à Saint-Ours avec 28 années en tant que propriétaire du restaurant. Tout le monde a mangé à L’ours qui bouffe au moins une fois dans sa vie. C’est une retraite bien méritée pour cette grande dame de la municipalité. C’est toujours triste de perdre un service de proximité, mais il se cache une bonne nouvelle dans tout ça puisque nous pourrons nous porter acquéreurs du terrain pour notre nouvelle caserne », commente le maire Sylvain Dupuis.
Le montant de la transaction reste à être confirmé une fois que la résolution sera adoptée en séance de conseil. « L’endroit est extrêmement stratégique puisqu’il offre une ouverture complète sur le chemin des Patriotes. Nos services d’urgence seront donc bien situés pour assurer la sécurité dans toute la municipalité. Nous aurons une caserne moderne et bien équipée qui répondra aux besoins de la communauté pour les prochaines décennies », se réjouit Monsieur Dupuis.
Dans une publication sur les réseaux sociaux, il est mentionné que le restaurant L’ours qui bouffe sera ouvert les 6, 7 et 8 février prochains de 16h30 à 20h où des menus pour emporter seront offerts jusqu’à écoulement de l’inventaire.
Avenir de l’église
Par ailleurs, il semble qu’un projet se dessine à l’horizon au sujet de l’avenir de l’église de la municipalité. « Il y a un groupe de citoyens qui ont l’intention de la récupérer pour un projet de salle permettant divers usages pour la population tout en préservant le patrimoine religieux. On comprend qu’ils ont aussi le désir d’acquérir le presbytère où pourrait voir le jour un restaurant ou un autre service de proximité. C’est un projet qui est actuellement sur les planches à dessin, mais on sent le sérieux des potentiels acquéreurs. Nous, à la municipalité, on a toujours dit que l’on accompagnerait les gens dans leurs démarches. Nous sommes facilitateurs dans le dossier. Des rencontres ont déjà eu lieu avec l’Évêché », se permet de commenter Monsieur Dupuis.