Les journées prolongent leur lumière, des chorales d’oiseaux accompagnent nos promenades, le vent fait chanter les parures des arbres, nous y sommes. Un regain de vitalité nous incite à socialiser, le temps, à l’étirer.

Puisque nous sommes perpétuellement en apprentissage, apprenons à rêver.

À quoi? À tout ce qui suscite le plaisir, la détente. Aux arbres protecteurs qu’il faut multiplier, à l’inlassable cours du fleuve, à ce que serait un monde paisible dénué de bruits envahissants, d’imposture, d’agressivité.

Dans la grande mouvance de l’existence, une redéfinition du mieux-être et de la quête de bonheur passe inévitablement par une remise en question de ce que l’on veut vraiment être.

La conscience de ce qui se trame à l’échelle planétaire, le partage et la gratitude calment la frénésie de tout posséder et de tout faire tandis que le sablier écoule temps.

Étonnante Scandinavie!

D’entrée de jeu, il n’existe aucune gouvernance ni aucun système parfait.

Cependant, certains dirigeants de pays, de régions et de villes semblent croire et miser sur la perfectibilité. Et les pays scandinaves sont exemplaires à ce chapitre.

Ils priorisent l’instauration ainsi que le maintien du bonheur. Ils ont compris que le bien-être et le confort génèrent la satisfaction et la collaboration de tous et chacun à des projets constants pour le bénéfice de la société. Donc, pas de laissés pour compte et pas de capitalisme sauvage.

L’objectif vise à offrir aux citoyens des milieux de vie agréables, sécuritaires et équitables. Les systèmes d’éducation n’enseignent pas comment posséder le monde et l’appauvrir avec une obsession de capitalisation abusive. Ils préconisent une vie confortable, en harmonie avec son milieu familial, social, dans le plus grand respect de la nature.

Venir au monde rien que pour posséder à tout prix est indécent.

Le bonheur ne se vend pas, il s’instaure avec l’intelligence du coeur et de l’esprit.

C’est un privilège d’être élu(e) par des citoyens, par un peuple. Il revient aux gouvernants de faire preuve d’une vision sociale fructueuse en bonheur.

Le développement économique est important mais jamais au détriment d’une partie de l’humanité.

“ Que d’heureux on ferait du bonheur qui se perd.” (Eugène Manuel)