La troupe de théâtre ESFL qui a donné vie à La Serre Concorde vendredi dernier

(Catherine Fortin) – Une intrigue saisissante: deux adolescentes trouvent le corps d’une jeune camarade de classe disparue un an plus tôt dans une vieille serre abandonnée en campagne.

Telle est la prémisse de la pièce de théâtre La Serre Concorde présentée par la troupe de théâtre ESFL ce vendredi 24 mai à 19h.

Cette adaptation du texte de Jordan Tannahill par la metteuse en scène Peggy Lavoie fait valoir des lieux phares de Sorel-Tracy comme le carré Royal ou les campagnes de Saint-Robert.

Quel est donc le secret qui hante les protagonistes et qui est sur le point d’être révélé au grand jour ?  À travers des dialogues très poétiques et parfois même comiques, les spectateurs découvrent le fil des événements.

La synchronicité des jeunes acteurs.trices procure même des frissons à certains moments. Malgré le thème de l’intimidation au cœur de la pièce, les anecdotes humoristiques allègent le ton sombre qui règne dans l’atmosphère.

De plus, La Serre Concorde explore des thèmes tels que l’amitié, l’adolescence, le passage à l’âge adulte, la sexualité, l’intimidation. Sur la trame d’un récit policier, le spectateur est plongé dans un univers sorelois familier qui semble pourtant très vraisemblable.

Le talent et la présence de la violoniste Hanné Cournoyer, aussi étudiante à Fernand-Lefebvre, a contribué à retenir le spectateur en haleine.

La pièce est l’œuvre des étudiants de secondaire 3 à 5: William Maranda, Félixe Gauthier, Guillaume René, Mélodie Lajeunesse, Élisabeth B. Morin, Saona Boucher, Maéva Pelchat, Dakota Péloquin, Livia Lacasse, Marylie Maclure. Sans compter les efforts de l’équipe technique composée d’Henri St-Germain, Félix Brisebois, Jonathan Gaudette et Claude Gaulin.

Les spectateurs.trices ont chaudement applaudi les performances de chacun.  Et que dire du dénouement qui nous reste dans la tête, telle une bonne série à suspense.  On en ressort grandi.es.