SorelTracy Magazine - Samedi, 21 Décembre 2024

Mardi 8 mars, 2022

LA VERTU… A-T-ELLE ENCORE SA PLACE?

On la définit comme un code moral qui incite l’être l’humain à tendre vers le bien.

En ces temps où la démocratie et la paix se positionnent avec fragilité, on peut individuellement examiner notre code de conduite à l’échelle quotidienne.

Si on demeure sans mots devant les événements internationaux et nationaux, on peut minimalement bonifier nos actions domestiques, sociales et professionnelles.

Écouter est une vertu très louable dans notre monde cacophonique.

Sachons prendre la parole et sachons la laisser à nos interlocuteurs. Mieux encore, soyons attentifs à leurs paroles au lieu de préparer mentalement notre prochaine intervention. Les coupures de parole sont fréquentes et frustrantes.

Mettons en pratique le respect du droit de parole.

L’AMABILITÉ N’EST PAS UNE PARURE.

Elle est une nécessité pour harmoniser les rapports sociaux. Une personne aimable s’ouvre à la gentillesse, à l’échange et à la bienveillance. Elle se fait du bien elle-même et consolide ses liens interpersonnels. Il est étonnant et rassurant de voir que, malgré le port du masque, nombreux sont les regards qui véhiculent l’authenticité du sourire. Il fera bon, bientôt, de retrouver l’expression globale des visages.

Mais une « baboune » ne sera jamais un incitatif à la socialisation. Rien n’est moins engageant. Elle emprisonne le visage qui l’affiche. Sourions! Nous ne perdons rien.

AIDER ET SE PROTÉGER

Certains tempéraments sont enclins à écouter la douleur de l’autre, à démontrer beaucoup d’empathie à un point tel qu’il faille prendre une pause et prendre conscience de l’affect que les problèmes des autres provoquent sur soi.

De plus, les personnes naturellement aidantes ont tendance à cacher ou à amoindrir leurs propres problèmes, habituées à l’autogestion et surtout, ne voulant pas inquiéter qui que ce soit.

La prudence s’impose car on peut s’épuiser à soutenir, comprendre et aider.

Prendre un certain recul sans abdiquer à nos bonnes causes permet de respirer en se centrant sur nos propres besoins et plaisirs. La vie la plus importante, c’est la nôtre.

Gardons toujours en tête qu’on ne peut sauver quiconque ne veut rien changer.

Être le mieux possible en soi pour soi est le premier des devoirs. Exit, l’impitoyable culpabilité judéo-chrétienne!!!

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